Les Wampas à l’Echonova, novembre 2014

Mes collègues de boulot sont prévenues, je ne reste pas à trainer ce soir! C’est en quatrième vitesse que je file à l’Echonova, pour le concert des Wampas en ce vendredi soir, et c’est ici que je vais te raconter cette soirée!

J’arrive contre toute attente à l’heure de l’ouverture des portes. La moyenne d’âge dans la file d’attente est assez surprenante. Disons que ça change des soirées de D’jeunes quoi, et ce n’est pas non plus pour me déplaire. Bon, d’accord, sortir avec Momi, c’est un peu sortir avec le troisième âge, mais chuuuuuuuuuuuut, ça, faut pas le dire.
Ah, enfin une tête connue à la porte: les 3 Fromages qui font leur com’ en distribuant des flyers. A noter par la même occasion, qu’ils seront à ma plus grande joie en concert le 13 février ici même, accompagnés d’Andréas et Nicolas
Le temps de passer à l’accueil pour aller chercher le sésame d’entrée de Momi, et je prends place dans la salle. Alors que Momi vérifie son matériel, un charmant monsieur salue amicalement les quelques spectateurs déjà présents, tout en regrettant que la salle soit si vide: ce n’est autre que Didier Wampas, le Roi sans sa cour. Il ne s’éclipse qu’après avoir claqué quelques bisettes, et posé gentiment pour des selfies.

Un trublion débarque dans la salle avec un sac à dos et un micro… il sème le trouble. On ne comprend pas vraiment ce que cet individu sans doute éméché pour avoir autant d’audace, fait ici; c’est limite si on hésite à appeler le service de sécu. Mais il forme une piste de spectateurs et met en place des files indiennes qui nous désarment de toute méfiance.
Il monte alors sur scène: la première partie, Boogers, commence!
Je n’en ai jamais entendu parlé: je découvre, je me laisse surprendre, je ris, je chante, je souris, bref, j’adore! C’est promis, je vais le rechercher sur le net pour en savoir plus sur lui. Cette rencontre sur « la musique et l’amateurisme » est un pur moment de bonheur.

Le changement de scène est efficace, et les Wampas entrent en scène rapidement devant une salle cette fois remplie, et chauffée par Boogers. Je suis idéalement placé. Ça bouge dans tous les sens, ça sonne bien dans les esgourdes, on en prend plein les mirettes. Je les ai déjà vus au Pont du Rock en 2009, et je ne suis pas déçu. J’oublie ma journée de boulot dans les pattes, j’oublie le speed pour finir à temps, j’oublie tout et profite à fond. Momi ne boude pas non plus son plaisir, surtout quand Didier se la joue lover en saisissant le pare-soleil de son objo pour lui parler d’amour les yeux dans le diaphragme, waouh!

Didier descend à plusieurs reprises dans la salle, suivi de son collègue Tony Truant. Tout est à la fois simple et convivial: j’ai l’impression de vivre un concert privé entre potes. Didier Wampas est le roi!
Alors que le concert se finit, et que la salle se vide, on débat avec Momi à savoir si on attend au merch’ pour croiser le sieur Didier. L’hésitation est de courte durée: en fait, en hôte poli, il est dans les courants d’air dans le sas de sortie, sans même avoir pris le temps de se couvrir alors qu’il est en débardeur dégoulinant, pour serrer les paluches et bisouiller les donzelles sur le départ. Je suis sidéré: ce type est juste énorme. Alors que certains artistes ne prennent même pas le temps de passer sur leur boutique, lui descend directement de scène au risque de se choper un coup de froid: respect monsieur, vraiment!
Enfin, ma journée est finie, et je me dirige vers la voiture; le temps de saluer des têtes connues et d’immortaliser cette nouvelle rencontre en tof, je rentre à la maison, rincé, mais avec un chouette sourire accroché derrière les oreilles.

Un énorme merci à Boogers, les Wampas, à toute l’équipe de l’Echonova, à mes collègues de taf que j’ai stressé pour partir à l’heure, et aux personnes que j’ai croisé sur place!

Un commentaire :

  1. Waouh le changement d’appareil photo valait le coup
    Bravo momi

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