En ce mois d’avril 2014, je craque et m’envole pour le plaisir de repayer en francs… Alors qu’en France, la morosité bat son plein, je me réjouis de pouvoir faire tinter mes thunes, et faire l’appoint avec mes nonante neuf centimes qui me font croire que tout est moins cher 😀
C’est donc à Nantes que je trépigne pour m’évader, non pas comme Jean-Fifi à Gsaadt, mais vers Lausanne, avec ma pièce de 5 francs!
L’avion est orange et blanc: ça va, j’aime le orange. Bon, j’aime moins le blanc, mais je crains ne pas avoir le temps de le repeindre avant de décoller, donc, je ne porte pas plainte pour cette faute de goût sur mon fidèle destrier volant (d’après des sources sûres, les petits poneys volants se nomment des Pégases, mais moi, je l’appelle plus poétiquement, ou pas, un A320).
Ceci dit, ça ne déclenchera pas les foudres des cieux, et c’est bien au contraire dans un magnifique ciel bleu que l’on vole!
Youhouuuuuuuuuuuuuuuuuuu, on passe les premières montagnes… Un petit voisin haut comme trois pommes sans pépin que j’appellerai Guillaume, est fou de joie! Quelques minutes plus tard, il l’est encore plus en découvrant un lac avec une baleine qui crache de l’eau, et fait participer tout l’avant de l’appareil de sa découverte! Bref, on se pose joyeusement à Genève! 😀
Le lendemain matin, après une bonne nuit de repos à compter les vaches mauves, je passe acheter des timbres à la Poste, tout en me demandant si je ne m’étais pas trompé d’adresse et que je sois rentré dans un magasin souvenirs, tellement l’offre est pour le moins surprenante, voire déroutante. A la sortie, je fais connaissance de copains aux grandes n’oreilles qui me rappellent que c’est bientôt Pâques!
Et hop, je file sur les berges du Léman, vérifier si la marée est haute, ou bien? Stupeur, c’est marée basse, et la marée haute n’est prévue que pour la fin de l’été Oo Les Suisses sont lents??? Roooooooooh 😉
Le lendemain, on retourne sur les lieux du crime, mais cette fois, on embarque en bateau pour une tite virée, les poils dans le vent! Capitaine Ca…. oups, Cédriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiic! ^^
Quand je reviens à terre, je découvre un repère de pirates, et son habitant le cygne ^^
En fin de journée, faute de pente enneigée, je fais une descente de toboggan, admire le style 😉
Pour assouvir ma curiosité, on me propose une visite d’une usine de recyclage au matin de mon dernier jour helvète: entre le démontage de véhicules, balles de carton, et autre compression de plastique, je découvre un monde certes bruyant, mais aussi très coloré.
Le soir même, c’est dans un ciel aussi dégagé que l’aller, que je reprends mon envol pour rentrer à la maison. Ce soir, on ne voit pas la fameuse baleine du Léman. Elle a dû becter Pinocchio et doit digérer tranquilou à l’eau, en grignotant quelques cacahuètes que cette fois un atèle ne grignotera pas… Allo? Biiiiiiiiiiiiiiip, ça va couper, j’dois mettre mon natel en mode avion, ça tombe bien, j’avais plus de batterie et en plus j’ai chopé le hoquet 😀
Dur réveil que celui du lendemain matin! Des beaux souvenirs et des rires plein la tête, je me console avec du Gruyère et de la double crème de Gruyère: MIAM!!!
Petit Suisse ou Gruyère, mon choix est donc fait, je te laisse deviner!
Hein? Des cacahuètes? Heu, écoute, en cas de panne de batterie pour moN atèle, ça peut toujours rendre service, encore faut il le dresser à lever le bras pour choper le réseau…
Huile d’abricots? Ah ça volontiers, ce médicament miracle, pas pour casser la croute, encore que si finalement 😀
Le seul soucis de ce petit séjour, et non pas des moindres, surtout pour mes potes hôtes ose je dire, pas tatoués (toi même, na!), ou presque… pour être franc, je reviens à la maison avec encore plus de liquide que je ne n’avais en partant, et qu’il va falloir que je revienne pour les dépenser! Be happy!!! 😀