C’est le printemps à Branféré, avril 2015

Un temps magnifique, plus estival que printanier, des vacances… il n’en faut pas plus pour me retrouver au parc animalier de Branféré au Guerno.

J’arrive avec une tite laine sur les épaules. Elle n’y reste pas plus de 5 minutes pour finir au fond du sac, tellement cette journée promet d’être chaude dès 10 heures. Elle promet aussi d’être beaucoup moins tranquille que ma dernière aprèm passée en ces lieux. Oui, je suis en vacances, mais les chères petites têtes blondes aussi… Allez, on va tenter de filouter, en zapant le spectacle des oiseaux, et en sautant quelques animaux; on tentera d’y revenir dans la journée.

En règle générale, je ne vais pas voir les loups; à force de me casser le nez, juste de les apercevoir planqués dans les fourrés, moi même planqué dans cette cabane qui sent… heuuuuu, comment dire? Tu vois? Non? Enfin, ça fouette grave! Ceci dit, comme aujourd’hui on prend la fuite en avant pour éviter trop de chahut, on s’y retrouve, et là, excellent: les loups sont devant moi, magnifiques et paisibles, profitant encore de la pseudo fraicheur et tranquillité.

Un coup d’oeil sur ma montre, du moins, une oreille tendue sur mon estomac qui commence à crier famine, et je rebrousse chemin pour tenter de trouver une table à pique-nique. Quand je passe à côté de la prairie du spectacle des oiseaux, je profite deux minutes, avant de filer manger.

Le ventre plein, on repart pour assister au nourrissage des pandas roux, des loutres, des manchots, et le medical training des phoques.

C’est gentillement, ou presque que l’on fait notre tour jusqu’à la ferme pédagogique en passant par le Parcabout, et la plaine africaine réouverte pour la saison. En fait, le petit Guillaume Tell haut comme 3 Pommes qui m’accompagne, s’est fait traité de façon pas très agréable de « petit singe » que je dois surveiller, parce que l’on est passé dans un groupe qui s’est dit « privé » (alors que ce n’était signalé ni matériellement, ni verbalement; sans doute dois-je tout deviner?), et que le petit gnome est resté subjugué devant leurs escalades dans les arbres. J’t’en ficherai moi de petit singe! Gast, il m’a fichu de mauvais poil, moi le singe, ce monsieur. Nan mais c’est vrai quoi? Je paye mon entrée comme tout le monde; je passe sur un espace signalisé lui, comme « pelouse autorisée », et après il faut que j’explique au petit gars que non, il n’a rien d’un petit singe, que ce n’est pas grave… Breeeeeeeeeeeeeeeef, on va dire que ce sont des choses qui arrivent.

C’est presque serein, l’incident presque digéré, que je passe sur les iles des singes.
J’admire un magnifique canard, vois les soleil qui commence à bien décliner, m’active pour finir ma visite, et… aperçois quelque chose de magique. Oui je sais, il y a des animaux magnifiques ici, et là, je te parle de canards, mais j’avoue sans honte, que c’est un des meilleurs moments de cette journée. Je fais un plein de tendresse.

Bon, cette fois, je ne traine pas trop en chemin, parce que l’heure avance…

Au revoir les Flamands roses… sans doute à très vite 😉

Un commentaire :

  1. Rien à dire sinon « super » et bravo ! Difficile de faire un choix. Je te souhaite bon courage si tu te décides à faire le concours……

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