Festival du Roi Arthur 2014

Oyez oyez, gentes chevaliers de la vie moderne: descendez de votre monture mécanique, et prenez un instant pour découvrir ici même, mes aventures au festival du Roi Arthur.
Je commence par te narrer les différentes scènes, pour finir par des portraits de joyeux et jolis festivaliers que j’ai croisé par là bas.

Pour moi c’est un retour aux sources, puisque j’étais présent aux deux premières éditions, en 2008 et 2009. Arrivé de bonne heure et bonne humeur, je gare ma charrette, et pars donc sereinement à la rencontre des autochtones du bourg en plein festoiement. En effet, moultes animations y sont organisées, pour nous divertir gratuitement: j’ai trouvé la scène sur la place de l’église, mais malheureusement, c’était juste pendant une coupure… Ceci dit, je n’ai pas boudé mon plaisir de croiser Kum Kum qui joue agilement avec le feu, et les lutins des villes Dro-Lig.

A peine le temps de prendre mes marques, je rentre sur le site où a déjà bien commencé le set des Monty Picon, installés comme à la maison, au niveau de la régie et du super espace PMR.
J’avoue une légère frustration de ne pas les voir plus, du fait de mon arrivée tardive, mais il y aura une happy end… ah ah ah, si t’es un peu curieux, tu devras rester avec moi jusqu’à la fin de la soirée 😀

On enchaîne avec « Écoute comme ça sent bon », tout un programme n’est ce pas?
C’est à ce moment là, que je prends conscience des limites quand on est petit! Oui, la scène est vraiment très haute. Foi de Momi, elle n’avait jamais shooté sur une si grande scène avec peu de recul. Alors prêts à relever le défi??? Carrément oui, même pas peur, namého.

Quand je suis arrivé tout à l’heure, mes oreilles indiscrètes sont tombées sur les balances de Pigalle… et ça a répondu direct à ma grande question: OUI, ils vont jouer « dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs », huuuuuuuuuuuuuuuuuuuum, c’est bon ça! 😀
Ils attendent d’ailleurs la fin du set pour la jouer. J’adoooooooooooore!!!

Retour sur le très haute scène, pour Louis Chedid. Une découverte pour moi. Je connais finalement mieux le fiston que le papa, même si je n’ai jamais vu ni l’un ni  l’autre sur scène. C’est une version solo, pleine d’humanité qui passe par son regard, qui en est parfois troublant. C’est impressionnant de faire un set limite intimiste dans ce contexte festivalier. Respect.
De plus, ce qui est drôle, c’est que sur certains clichés, j’ai l’impression de croiser la trogne d’un certain Georges Brassens, non?

Ce n’est pas la première fois que je croise ce monsieur. Oui, j’ai déjà vu Miossec au Pont du Rock, mais aussi à l’Echonova (même si j’ai raté l’apéro concert surprise de juillet à 5 minutes de la maison raaaaaaaaaaah), mais je me réjouis de le revoir. J’avoue que c’est un artiste qui m’intimide. Va savoir pourquoi? Je ne le connais pas, juste vu sur scène 2/3 fois, et écouté à la maison avec CD qui fait toujours jaser quand je le laisse trainer… BAISER! 😀
Bref, je passe un bon moment une fois encore sur scène. Et magie d’un instant, je le recroise un peu plus tard, et il fait tomber en une demie seconde mes appréhensions pour prendre super gentiment la pause: MERCI pour tout!

Erf, les têtes raides… Comment dire… que de souvenirs, d’un papa s’offusquant de l’incohérence des paroles hurlées à tue tête (oui, à 20 ans, Momi ne chantait pas, elle hurlait 😀 )… « J’ai copain, il s’appelle chat… mon papa, il l’aime pas et il a peur. J’ai aussi un cheval en bois qu’a une jambe usée. C’est papa qu’à tué le chat, et mon cheval il est usé. C’est l’aiguille du temps, il l’aime pas, mais il pleut… » sans oublier, entre autre qui ont vraiment exaspéré le paternel « Au-delà d’un silence, qui s’évertue à tout foutre en l’air, il ne savait pas. Ils ont mouru de faim. Il ne savait pas. Courant dans le matin, Gino ne savait pas, que d’aimer ça tue les oiseaux. Va-t-en vieille putain, à la mie de pain: sans pognon, y a pas d’oignons! ». Un excellent moment, vraiment: JOIE 😀

Bon, pour moi, c’est plus loin vers l’infini, et surtout vers l’inconnu! Puisque les deux derniers groupes à se présenter, je n’en ai jamais entendu parlé.
Scarecrow: étonnant mélange de blues et de hip hop, mais si tu t’en doutes un peu si tu me suis un peu dans le Monde de Kiki, je suis évidemment plus fan du côté blues, que de l’autre côté qui reste un peu pour moi, une force un chouia obscure, surtout à cette heure tardive ou mes oreilles sont un peu sélectives! Ceci dit, je trouve que c’est une découverte bien sympa, et j’ai noté dans mon carnet de pousser des recherches pour en savoir plus sur eux, dès que mon agenda me le permettra à des heures décentes.

Le dernier set, ce sera Biga*Ranx.

C’est limite en rampant de fatigue que je quitte le site pour rejoindre l’auto… mais c’est sans compter la sortie obligatoire par l’espace VIP, où l’ambiance bat aussi son plein, avec un concert des Monty Picon: alors je me laisse tenter pour quelques minutes de plus en leur compagnie…

Pour conclure mes aventures à Bréal sous Monfort, je vais mettre quelques photos du site et du public… Tu crois que tu vas te voir dessus??? Alors, il est où Charly? 😀

Un énorme merci à l’orga, pour un accueil impressionnant de gentillesse, avec un big up pour Anthony. Merci à tous les autres bénévoles qui ont fait un super boulot dans une excellente ambiance, à l’instar de l’équipe de la Sécu. Je n’oublie évidemment pas les différents artistes qui nous ont donné le meilleur et qui m’ont mis du bon son dans les esgourdes et de bien belles images dans les mirettes. Quant au public, comment dire… énorme, chaleureux, joyeux, gentil, bref, du bonheur en barre! Avant de rendre le « micro », juste un clin d’œil aux potes photographes que je n’avais pas vu depuis un moment: ce fut un plaisir de se recroiser, alors à tout vite j’espère. 😉

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