Le Parc de Branféré, mars 2015

Le parc n’est ouvert en ce tout début de saison que l’après-midi. Je n’ai  jamais vu le site d’aussi bonne heure, sur une demie journée, de plus est. Soit, c’est que je fais pour la prem’s fois, ahaha, chevalier sans peur, je me lance: direction le Guerno au Parc animalier de Branféré!

Comme il n’y a pas de visite pour moi sans pique-nique, et qu’il n’y a pas de pique-nique sans apéro, c’est la voiture chargée de victuailles que nous prenons la route vers 11h30. La météo semble clémente, avec un beau soleil décoiffé par un petit vent froid.
J’arrive sans soucis au Guerno, si ce n’est l’odorat mis à mal par des épandages impressionnants tout au long de la route. Excellent, je peux choisir ma table pour manger. Seules deux personnes sont là avant nous. Le soleil est mon ami, les p’tits ziozios picoreurs aussi.

Comme on a une horloge suisse implantée dans le cerveau, c’est juste à l’heure de l’ouverture des portes que l’on se présente, l’estomac rempli, et de la curiosité plein les yeux. Rentrer les premiers, ça n’a pas de prix, surtout quand il n’y a que deux personnes très calmes derrière nous.

Les loutres, ah, les loutres! Alors elles, elles ont la patate.

Et comme on est bon public, on a même le droit à spectacle de jonglage rien que pour nous!

Alors je te dois tout de même des explications. En fait, avec tout l’amour qu’ils ont pour moi, adorable petite boule de poils d’amour que je suis bien sûr, il y a des explications plus concrètes à cette séance de jonglage. D’une part, les loutres aiment à s’entrainer avec des cailloux pour leur futures pêches. Elles testent en fait leur dextérité pour leurs futures proies qui ont cette fâcheuse tendance à ne pas vouloir se laisser becter, et font tout pour glisser entre les pattes avec leurs écailles.

Et d’autre part, il semble que les loutres aient en plus un caillou favori, qu’elles gardent jalousement dans une poche de peau, et qui leur sert à ouvrir les coquillages ou autres. En d’autres termes, fais gaffe, les loutres sont armées, et si jamais, vérifie les poches de ta loutre si tu pars en avion avec elle. Elle pourrait faire sonner le portique si la pierre est ferreuse! Et hop, à toi la honte, va donc expliquer au douanier que c’est important pour elle, ah!

Allez, hop hop hop, à nous l’espace marin. Bon, je ne voudrais pas faire de délation, encore que, soyons fou, ça tient du voyeurisme tout de même. Il y a parfois de mœurs étranges… J’ai surpris un manchot entrain de mater à travers sa palissade, un phoque nu sur le bord de la plage! Oo
Un commentaire??? Heu, non, je m’arrête là! ^^

Comme cette journée est magique, ce sont les yeux remplis d’humidité que je profite des manchots à mes pieds. Pour la première fois, je vois les minis empereurs là, se frottant même sur mes mains, sans craintes.

Puis bon an mal an, on remonte vers les wallabies.
Là, on découvre des boules d’amour gourmandes de contacts et de pop corn, chargées pour beaucoup de mini boules de poils dans leur poche; ou pas d’ailleurs, puisque l’une d’entre elles porte une tellement mini rikiki crevette, qu’elle en est encore toute rose sans même un duvet. Ça n’empêche pas la maman, bien au contraire de venir chercher des câlins et à grignoter.

Pour te montrer toute la tendresse de ce moment exceptionnel, je me permets de glisser une tof du mini Guillaume Tel Oquomtroipomes qui nous accompagne…
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Comme je suis un vieux Kiki, comme mamie, voire même comme Momi, je suis plein d’habitudes et j’aime les classiques: donc, je remonte gentiment vers la ferme contact pour y prendre mon gouter, sans oublier de faire un stop and go ludique dans le Parcabout! D’ailleurs à ce propos, si la dernière fois, on est reparti sans un doudou, cette fois c’est sans mon ripaton que je rentre à la maison, donc si jamais quelqu’un trouve un pied dans les filets, ce serait sympa de me prévenir, aïe aïe aïe!

Dernière ligne droite, on redescend vers toutes les iles des singes. Le soleil commence à décliner, ce qui n’est pas le cas du vent. On remet une tite laine sur les épaules.

Bon, alors, considérant que si je ne joue pas au loto, je ne perds pas l’argent de la mise; et que si je ne joue pas, je n’ai aucune chance de gagner; oui, mais là, aujourd’hui, je me sens tellement en vaine… J’arrive juste pour le nourrissage des primates, youhouuuuuuuu, du coup, ils s’en donnent à cœur joie, et moi aussi: COPAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIINS!

Je ne le dis pas trop fort, sinon, les autres pourraient être un chouia jaloux, mais je suis super fan des colobes guéréza, ces singes aux longs poils, très speed et qui sont capables de faire des sauts incroyables! Alors les voir jouer comme ça sous notre nez, c’est juste un vrai régal!

Ah et puis alors ce fou rire que je me prends quand l’un des deux se fait baquer… Regarde bien sa queue… à la baillle ^^

Erf, les chiens de prairie, j’adore, mais c’est toujours avec un pincement au cœur, puisque ça signifie la fin de la visite…

Un dernier cadeau des siamangs qui montent dans les arbres au moment où l’on quitte le camp.

J’ai passé une journée extraordinaire. Je repars avec dans la tête ces instants privilégiés seuls avec la nature et les animaux, ces moments de tendresse, de calme, de respect, de confiance.
You know what? I’m happy!!!

Un commentaire :

  1. Arfffff, que de (bons) souvenirs !

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