Les 30 ans du festival au Pont du Rock, le samedi (2019)

Après une sortie de lit digne d’un résident d’un Ehpad au 10ièm jour de canicule, et qui s’est fait piquer son déambulateur, je profite du tout confort de la maison, ce qui me change de mes réveils « camion ». Certes, c’est un peu moins convivial, mais j’avoue que pouvoir commencer à dérusher avant de repartir pour la deuxième soirée est plutôt agréable.

De retour sur le site un peu avant 17h, je rejoins l’espace presse avec un regain de vitalité surprenant. La cafetière ce soir, tournera à pleine balle, je te le dis! 😀
Bon, en même temps, vue l’ambiance dans l’antre des photographes, est ce vraiment raisonnable de rajouter de la caféine? Insupportables ces enfants, je te le dis, insupportables! Mais tellement sympas!!!
Après le premier café, je vais clopin-clopant vers la scène Dragon, pour le premier set: Big Spring. Bon, je ne crache pas sur un peu de rock en ouverture de la soirée. Je ne connais pas, mais je passe un moment agréable. Le son est plutôt sympa.

C’est un trio français qui enchaine avec du blues: Delgres. Le set est souriant, parfois surprenant, et chaleureux, comme le son du théâtral soubassophone.

Remontés comme un coucou suisse qui vient de bouffer du Toblerone, les photographes se dirigent d’un pas décidé et puéril vers la scène de Charlie Winston. Dupont et Dupond nous dissipent un chouia, à notre plus grande joie, je l’avoue, mais tout se passe au mieux. Le plus dur est de rester concentré un minimum et de s’essuyer les mirettes de trop se fendre la tronche, pour continuer de shooter.
Heureusement Charlie Winston, fait une très bonne presta et ne se déconcentre pas d’un pet. Le gentleman anglais charme le public avec son légendaire smoking tweed so brittish, agrémenté de son chapeau feutré et assure un set souriant, élégant, et n’hésite pas à rejoindre le public pour une petite déambulation, digne d’un after tea-time dans Hyde Park! Chapeau bas. 😉

La nuit est tombée, c’est incroyable comme elle tombe vite par chez nous! 😀
Et c’est déjà les très attendus Mass Hystéria. Oui, je sais, ce n’est pas la première fois que je les vois, loin de là, mais c’est toujours un plaisir. Alors j’y retourne avec le sourire aux lèvres, et je ne suis pas déçu. J’ai les écoutilles qui frémissent de plaisir, et les mirettes ne sont pas en reste. Du bonheur en barre!!!

On enchaine, avec des l’électro sur la scène Dragon. Je suis à deux doigts de m’endormir, ou de partir avant que ça ne se mette en place. Je cherche le successeur de Marcel Béliveau qui tournerait une caméra cachée… je me retrouve en face à face avec le public qui semble juste heureux. J’interroge du regard les autochtones de la fosse qui semblent aussi perplexes que moi. Le set finit par prendre forme. La musique est envoutante, les lumières sont sympa, le public est ravi.

Woooh wooh wooooOOooOOh! La claque avec une découverte de ouf: les nantais Ko Ko Mo! Si Kevin est majoritairement (mais pas que, hein 😉 ) derrière sa batterie, Warren investit la scène de bonds en enjambées , c’est bluffant. J’adore, j’en redemande, ENCOOOOOREE! J’en ai les poils du cuir chevelu tout défrisés et les esgourdes ourlées par le son puissant.

Un petit passage devant la scène Dragon pour dire au revoir à tous les monde devant Iphaze, et il est pour moi l’heure de rentrer dans ma maisonnée.

Évidemment, je ne pars pas avant de t’avoir déposé ici quelques clichés de portraits, ambiance et feu d’artifice…

Alors si tu ne trouves pas tous les artistes que tu as vu au Pont du Rock, pas de stress, c’est que j’étais entrain de trinquer ou de boustifailler. Non pas que j’ai choisi de les zapper, mais assurément le contraire. Certains artistes contrôlent leur communication de A à Z et excluent un certains nombres de photographes et médias de la fosse pour lisser une image. Pas de vague, tout est propre… c’est leur choix, je le respecte, alors chut, je n’en parle pas. De toutes manières maman m’a toujours dit de ne pas parler la bouche pleine, alors… 😀
Je tiens à remercier la super équipe au sens très large du Pont du Rock, et lui souhaiter un très joyeux anniversaire.  Cet évènement est maintenant plus âgé que bon nombre de ses festivaliers en culottes courtes! C’est pour moi toujours un véritable plaisir que d’y revenir. Je vous aime <3
Bravo et merci également à tous les artistes que j’accueille dans le Monde de Kiki. Les scènes étaient de qualité, et le plaisir d’y jouer dégoulinaient  sur vos visages radieux… biiiiiip, c’était le moment de poésie, ou pas! 😀
Je n’oublie pas tous les festivaliers toujours aussi sympas et déjantés comme je les aime.
Allez, à l’année prochaine, hein?!

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