Les Tambours du Bronx à l’Echonova, octobre 2019

Quand j’étais petit, je n’étais pas grand… et au risque de ne pas te surprendre, je ne le suis toujours pas! Ceci dit, je n’ai jamais mon c… à tous les passants. Par contre, j’ai découvert sur le poste TV familial, très inconfortablement installé dans un canapé à ressort en velours jaune comme on aimait fin des années 80, le Tambours du Bronx. Waouh, excellent, je me suis dit! Heuuuuuuuu, tout le monde peut faire ça a commenté le paternel! Ah? Ch’crois pas nan, mais je ne lui en veux pas, il est sourd, ou presque! 😀
A l’époque, on était super sédentaire et on ne bougeait pas pour des pestakles. Alors j’ai juste adoré, en espérant que ceux qui pouvaient aller les voir se rendaient compte qu’ils avaient bien de la chance!
Depuis, je me suis bien vengé sur les concerts et spectacles, mais jamais avec les Tambours du Bronx. Alors ce soir, c’est méga fiesta. J’ai le palpitant au taquet, et je souris connement en me disant que cette fois, c’est moi qui ai de la chance!
Depuis leurs débuts, le groupe a bien évolué. Ce soir, je vais les découvrir dans le cadre de leur projet Weapons of Mass Percussion, et je suis aux anges de faire face à ces démons.

En première partie, ce sont les Bluebird Project qui se présentent devant la salle comble de l’Echonova. L’ouverture des portes s’est faite à guichets fermés. Les locaux de l’étape ne font pas de détour. Le trio attaque en frontal et embarque le public dans leur set punk rock. C’est bien ficelé, c’est souriant, c’est très bon.

Le changement de scène se fait tranquille. Moi? Bah, je suis juste super impatient. Momi? Un peu en stress faut l’avouer. Avec une salle pleine, elle est entrain de calculer sa fuite de devant de scène pour monter à la passerelle pour réussir à couvrir en 3 morceaux le max de photos. La télétransportation n’étant pas son mode de transport favori, il va falloir courir dans les escaliers pour optimiser son temps de shooting. Let’s rock!!!

Je n’ai pas compté les mailloches explosées. J’ai vibré au rythme des déformations des bidons maltraités avec dextérité. Et voilà, c’est fini… je suis resté en haut jusque la fin du set. Momi est comme sonnée. On est debout depuis 4 heures du mat’ pour le job, Momi est embourbée dans une grosse bronchite, il faudrait qu’on rentre. Mais on fait tout au ralenti, comme si on ne voulait plus quitter les lieux. Allez là, direction dodo. Merci à tous, Bluebird Project, Les Tambours du Bronx, l’Echonova pour cette soirée savoureuse. Il aura fallu 30 ans pour vivre ça, et ne t’inquiète pas que j’en ai bien profité.
Ce soir, c’était comme un rêve de gosse enfin réalisé.

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