Un petit Bain… de Bretagne, en RG65?

En Mai, fait ce qu’il te plait, alors en voilà une bonne date pour se retrouver à Bain de Bretagne, pour le national de RG65, du 27 au 29 mai 2023. Du beau temps, en veux tu en voilà, c’est en camping donc que l’on dormira. Évidemment c’est au camping du Lac, où l’on est systématiquement chouchouté, et où il fait bon y être. En grande majorité, les concurrents et non moins potes, arrivent dès vendredi. C’est le bon moment pour se tomber dans les bras en se claquant la bise, et juste se réjouir de se retrouver là, au bord de l’eau sous le soleil.

Après une soirée à refaire le monde, à prendre des nouvelles des uns et des autres, et « non accessoirement » de bien s’amuser, il est temps de se glisser sous la couette, pour être en forme demain matin.

Tout est calme au réveil. Ça sent bon la saucisse et le parmesan dans le chalet pour le petit dèj : tout va bien. Les gars ne tardent pas à prendre leur matériel pour passer à la jauge, avant de filer quelques petites courses : quand les copains débarquent en Bretagne, le plateau de fruits de mer s’impose. Pendant ce temps moi je me la coule douce sur la terrasse, alors que Momi elle va gentiment se mettre dans le bain 😉 : ce sont donc 58 bateaux qui assureront les joutes du WE, venus des 4 coins de la France jusqu’en Nouvelle Calédonie, mais pas que, puisque la Grande Bretagne, l’Espagne, la Belgique, la Hongrie et la Tchèquie sont également représentées.

Il fait un soleil de dingue, et il y a un bon petit vent comme on aime. Y a plus qu’à!
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Kiki, le fidèle compagnon de Momiflette. Et c’est moi qui te raconte les histoires, pendant que Momi elle, bah, elle appuie sur le bouton pour immortaliser en images mes blablas.
Je finis par rejoindre la donzelle sur le site, pour prendre la température. Bah il fait déjà chaud, mais tout le monde est en dans un mode tranquilou dans un cadre vraiment sympa.

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Après une rapide sustentation au chalet, il est l’heure de rejoindre les bords de l’eau et de mettre les bateaux à l’eau. Ce sont 3 flottes qui joueront à tour de rôle ce WE. Les répartitions, mettent tout le monde d’accord : OK, le vent est bien sympa, mais très joueur, voire facétieux. Venant de derrière les arbres, ce sont des tourbillons qui laissent place aléatoirement à de la pétole, ou des bonnes baffes… selon, bah, selon rien justement, là est le soucis… si jamais, le mot aléatoirement n’a pas été choisi… aléatoirement! 😀 A certains moments je me dis, qu’on ferait aussi bien de mettre un plateau sur le ponton, et de lancer les dés pour savoir qui va gagner la manche.
Pierre Gonnet au Comité de course assure malgré tout un parcours pour réussir à jouer au mieux. Entouré par Patrick Vilain (jury), Thomas Le Frèche (juge), et Raymond Cronimus, et Sid, oups, Jean-Claude Billard (monsieur Freg), ils parviennent à lancer 8 courses, dans le calme. Bravo à eux.
Demain, c’est la 3A qui lancera la journée.

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C’est un avec un plaisir non dissimulé qu’on se retrouve devant les coquillages et crustacés, accompagnés de breuvages rafraichissants. On invite en toute convivialité à notre tablée, la fille du bédouin que Pierrot semble bien connaitre. All is under control. On est bien là ! On n’est pas payé cher, mais qu’est ce qu’on se marre… Une marre aux canards? Carrément une bande de canards juste à côté de nous? Mais naaaaaaaaaaaaan, c’est juste un grèbe, un grand grèbe même ! Jour nuit, jour nuit, il est là, il n’est plus là! 😀
Bon, de toutes manières, la lumière tombe, ce n’est pas là que je vais prendre des oiseaux en photo. Alors, bonne nuit les petits et à demain matin !

Réveil dynamique ce matin. Hop hop hop, Momi saute dans sa tenue, et part à la découverte de la voie verte. Elle ne va pas se perdre, on lui a bien expliqué : « tu cours, et c’est tout droit. ». Bon avec un peu de chance, elle va tourner et on ne la reverra pas d’ici ce soir. 😀 Bye bye la princesse !

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Pas de bol Anatole, elle a retrouvé le chemin et reviens avec la banane et la pêche, juste à l’heure de la première course. Bon, ok, un chouia plus tard pour cause de douche glacée pour tonifier la bête. C’est donc de bonne humeur mais un peu tendue que Momi se remet à l’eau pour cette deuxième journée de régate. Alors tu sais ce qu’elle dit la princesse? Non, rien… 😀 Bis repetita, du soleil pleine bourre, mais un vent tordu. Ce sera donc le fil rouge du WE. Mais il aurait pu pleuvoir, on s’en sort bien.
Comme je ne savais pas quoi manger ce midi, je fais le plein de moucherons… 4 grammes dans chaque poche, comme pour l’alcool ! La surface de l’étang en est remplie. Pas d’alcool, hein, mais d’insectes. J’aide Momiflette à s’en débarrasser. Encore qu’un peu de viande ne lui ferait pas de mal après la course à pieds. Elle, c’est plutôt sur les bras et dans les narines qu’ils s’invitent en toute convivialité. Bref, deux trois baffes plus tard sous prétexte d’une aide fraternelle, Momi finit par quitter les bords du plan d’eau pour se dégourdir les gambettes.

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La journée se termine avec un petit apéro, il faut finir le plateau de fruits de mer ! 😀 Bon, ce soir la fatigue commence à se poindre le bout de son nez. Une fois un lourd dossier médical sur le diabète soulevé, mais non résolu, il est l’heure d’aller se brosser les dents avec un schtroumpf. C’est donc pas trop tard ce soir, que l’on quitte le navire pour s’admirer l’intérieur des paupières, et ce n’est pas du luxe.

Lundi matin, le réveil se fait au radar. Je suis là, mais je ne suis pas là. C’est pas beau de vieillir ! Momi ne brille pas non plus d’une énergie débordante, ou alors peut être déborde-t-elle à l’intérieur. Elle se laisse glisser dans l’eau comme la pâte à crêpe qui s’étale sur le Krampouz. C’est à ce moment là que j’aurai bien accepté une bolée de cidre. Mais il n’en est rien. Je me contente de 50 cafés. Bien m’en fait, je garde suffisamment les yeux ouverts : « Gérard… Bouchard… il ne faut pas laisser trainer vos lunettes par terre… Gérard… Bouchard… »

Le dernier départ est donné à 12h50. SI c’est pas un timing de dingue ça! 😀

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Ce vent piégeux est ce qu’il restera dans les esprits. Mais pour de vrai, ceux qui sont devant, sont toujours devant, course après course. Oui, le hasard a vraiment son importance sur ce WE, mais pas que… Alors bravo à tous d’avoir essayé, voire d’avoir réussi à déjouer cet air farceur.
Christophe Boisnault, Graham Elliott et Achille Chatin font indéniablement partie de ceux qui ont su jouer des conditions, et sont honorablement sur la boite. Momi un chouia perturbée par une indigestion… de canards, oups, de moucherons, a oublié d’immortaliser cet instant, désolé.

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Le temps de faire de gros bisous à tout le monde, et de passer faire un coup de ménage au chalet, on reprend la route. Une fois les sacs rangés, on s’octroie une bonne pause sur la terrasse avec une petite mousse bien fraiche! Ça, c’est fait. On peut souffler… tout va bien. 😀