Baignade des otaries vs les algues (23/12/2018)

Cette année, la baignade des otaries tombe la veille du réveillon de Noël. Soit, même pas peur! Ceci dit, il pleut vraiment bien depuis ce matin, et ça, ça craint! Imagine moi demain avec mon costard cravate et mon poil tout frisé. Bon OK, j’admets que de toutes manières, on va tous finir mouiller, parce que le but est bien de se baigner.
Sur la route, les gouttes se font plus rares. Ah ah, la pluie fait moins la maligne, elle sait que les otaries sont plus fortes qu’elle. Sur place, le terrain est bien boueux. Stupéfaction, horreur, j’hésite à appeler Derrick: je retrouve le corps de 3 vers de terre noyés dans une flaque d’eau. Accident, crime, drame familial, suicide collectif…? Pas de chance, j’ai perdu le 06 de l’inspecteur germanique. Les copains arrivent pour se préparer. L’une d’entre eux prononce le décès des Lumbricus Terrestris, malheureux fans du grand Bleu, et nous devons déjà préparer nos montures. Les Tournesols se regroupent, nous rentrons dans la peau d' »un cheval à 2 pattes »(*).

Allez hop, au petit trot, on rejoint les 304 participants sur la plage des Goh-Velin, et le public venu nombreux malgré le risque de pluie. La bonne humeur chasse cette épée de Damoclès, tout le monde profite à sa manière de ce moment de folie. D’un côté, les participants rivalisent de costumes hauts en couleurs et de chorégraphies recherchées. De l’autre, les spectateurs immortalisent ces délires en photos et vidéos, en supportant les proches courageux voire inconscients, prêts à se jeter à l’eau.
Mais avant tout, place à l’échauffement.

Deux surprises s’invitent à cette édition 2018: une foultitude d’algues rouges, et une eau à la température bien clémente pour la saison, à 12°C. Il est temps de s’élancer sur le coup de pétard du parrain de l’édition, Jean-Jacques Peroni.

Extraordinaire moment de lâcher prise, où les parents se jettent des paquets d’algues en toute impunité sous les yeux médusés de leurs enfants, où Coluche aurait pu échanger avec les Omo’nymus (Korrigosths) pour laver plus blanc que blanc, où les p’tits gars peuvent se salir sans se faire gronder, où quelques chevaux à 2 pattes perdent joyeusement un peu de dignité tandis que d’autre gardent un flegme britannique…

L’heure est à la bonne soupe de poisson, cette année servie dans un nouveau bol. La salle Kergaradec attend impatiemment les résultats dans une ambiance bon enfant.
Au challenge du nombre, Plescop remporte une fois de plus le premier prix, suivi de Brocéliande et des Tournesols. Pour le challenge des costumes, Le Breizh’cancan devance les Chevaux à 2 pattes et les Korrigosths.

J’ai une fois de plus, passé une excellente après-midi, pleine de sourires, de simplicité et de folies en tout genre. Merci à l’Association Les Otaries de Rhuys. Vivement l’année prochaine!!!

(*) Les Tournesols se sont appuyés sur une idée déjantée des « cheval à 2 pattes », qui ont organisé le championnat du monde de cheval à 2 pattes en septembre 2018, à découvrir pour passer un bon moment! 😉

Un commentaire :

  1. Excellent ton témoignage toute en joie et haut en couleurs….
    Ils sont fois ces bretons!

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