Festival du Roi Arthur 2018 (1/3: le vendredi)

Cette année, le Roi Arthur passe sur 3 jours pour fêter les 10 ans du festival! C’est donc 3 pages qui y seront consacrées, avec en bas de chaque page les portraits et photos d’ambiance que tu aimes bien. Le décor est posé, alors, on y va?

Il est 4 heures, Kiki s’éveille, il est 4 heures, j’ai encore sommeil… Pour autant,  c’est une belle et longue journée qui commence! C’est donc avec le sourire que j’attaque le petit dèj. Ce matin, j’ai RV avec mon chef au job, et chuis pas super à l’aise de ce genre de tête à tête. J’ai bien raison de ne pas stresser, parce que tu sais quoi, bah point de RV il n’y a eu, parce que le chef, il a mieux à faire. 😀
Je suis devant la pointeuse en badgeant mon départ, mais ma tête est déjà à Bréal sous Montfort. Je suis en WE, Ô joie!
Je repasse par la casa pour oindre mon corps de substance aqueuse et savonneuse, enfin, de me doucher, et accessoirement charger l’auto des produits frais. Direction Bréal.

Au moment de rentrer sur le site, je me fais doubler par un voyou de grands chemins. Nan mais vraiment, hein! Ou pas, parce que Momi, elle a dit ok garçon, pas de soucis, tu peux passer pour aller faire ton interview, moi chuis en mode no stress.
Yes, y a plein de têtes connues et appréciées à l’espace presse, c’est clair, on ne pas engendrer la mélancolie.
C’est pas le tout, mais c’est déjà l’heure  du premier concert.
Je découvre le groupe même si je reconnais un guitariste, Eric Brison, venu tout droit d’un autre groupe, Les 3 Fromages. Ce sont les locaux de l’étape. Ils ouvrent le festival, et ils le font bien. C’est Albatross!

Théo Lawrence & the hearts, tu connais? Moi non. Sur le coup j’ai eu un peu peur, genre, si t’as pas les cheveux longs, tu ne rentres pas, option jeux olympiques du headbanging… mais mes poils raz et moi même avons passé un bon moment.

On ne peut pas plaire à tous les monde et de toutes manières, ce n’est pas mon objectif. Le groupe suivant n’étant pas fan du job de Momi, ou de moi, voire de nous deux, j’ai pris la sage décision de ne pas l’associer à mon petit monde.

On saute donc directement à Fatoumata Diawara, un régale pour les yeux et les oreilles. La scène est très colorée, elle est radieuse. Ça fait du bien. Actrice, chanteuse, la malienne cumule plus de 20 ans de carrière. La sérénité se dégage de la scène Lancelot.

Je passe dans la fosse de la scène Excalibur pour ce qui s’annonce être un temps mort pour moi. Bah oui, tu l’as compris depuis un moment l’électro, c’est point ma cam’. On n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise, et la preuve en est! Franchement top. Pourtant, à la mise en place, j’ai crains le pire. Un énorme pupitre avec un mur de lumière en plein milieu… c’était sans compter la chanteuse, et les cuivres super présents. Le style est défini comme électro-swing, et je peux te dire, que ça, j’adore! Le son est vraiment sympa, la scène est dynamique, drôle, envoutante. Je mets un genou à terre et fais mon méa culpa, j’aime de l’électro, merci Parov Stelar.

Des années que j’entends parler de Marcel et son Orchestre sans avoir réussi à les voir! Enfin, ils sont là, et moi aussi!!! 😀
Ils sont  à la hauteur de mes attentes, déjantés à souhait, costumés, grimés, hauts en couleurs. L’auto dérision semble être leur devise.

Allez là, deuxième black out en vue de la soirée… de la techno, pfiou! Bon, en même temps toutes les soirées de festoches se terminent ainsi, j’en ai l’habitude… Meute. Quel drôle de nom en plus. Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, double touch! Surprise. C’est juste terrible ce que je découvre là: une fanfare techno, nan mais sérieux. Ça fonctionne carrément. En plus de donner une très belle scène, le son est juste classe. Décidément, le Roi Arthur a une programmation du tonnerre, chapeau bas!

Pour moi, c’est le moment d’aller au dodo. 22heures que je suis debout, les mirettes partent en cacahuètes. La nuit aussi courte soit elle, est bien méritée.

Allez, c’est ton moment! Tu vas peut être te voir, ou pas… En même temps, il te reste aussi la soirée de samedi et dimanche à venir, hein. Quoiqu’il arrive, sache que t’as assuré. T’étais beau, t’étais belle, j’ai adoré me promener avec toi. Une émotion particulière de recroiser des chevaliers que 10 ans plus tôt, j’avais déjà rencontré… Ce festival a le public à la hauteur de sa réussite!

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