Festival du Roi Arthur 2019, jour 3: le dimanche!

RéveeiiiiiIIiiiiIiiiIl! Hein? Quelqu’un me parle? Waouh, un œil ouvert, l’autre en phase de décès. Bouche à bouche, sortez le défibrillateur… Gast, il me semble loin le village, mais loiiiiinnnn… genre comme si je devais quitter la Bretagne pour aller à Nantes! Un soucis? J’ai dis une connerie? Ah!
En attendant, je peine à m’imaginer marcher sous le soleil, alors que je rêve de garder les cannes en l’air près du ventilo. Et bien soit, je vais me faire du bien: rechargement des batteries enclenché. Je prends un bouquin, les écouteurs, et reste là. Une chose est sûre, c’est que je ne loupe pas l’heure du repas. J’ai vraiment l’impression par moment d’être un estomac sur pattes, pfiou. Je pense avoir fait de micro-siestes tellement je n’ai pas vu passer le temps.
14h30, l’heure du premier RV. Je fais connaissance des Trois Cafés gourmands. Pour de vrai, je ne connais vaguement qu’une chanson d’eux, « A nos souvenirs ». Cette chanson, j’ose te le dire, que je chantonnais en voiture quand je l’entendais à la radio, en me demandant quels artistes des Enfoirés chantaient ce titre. Un jour, le mini Tom de Momi nous a fait baisser le son de la radio pour faire son annonce triomphale: « Nico, bah il m’a dit que c’est les « 3 desserts gourmands » qui chantent ça. ». OK. De là, j’ai poussé un peu la recherche, et après le dessert, on finit toujours par le café! Ça tombe bien, c’est pour le coup l’heure d’un petit noir pour une rencontre super agréable. Le trio est complice, souriant et gourmand! Je dois lutter contre les propositions très tentantes de Sébastien qui me mets sous le nez des petits bonbons chocolatés qui m’enverraient direct à l’hôpital si je cédais… mais je suis fort, j’ai dit: non merci! Sous vos applaudissements, je t’annonce donc que tu vas devoir me supporter en pleine forme jusqu’à la fin du festival.
Cette journée commence sous les meilleurs hospices.

La première scène est celle de Voyou. Même si ça n’a aucun rapport, je t’ai déjà dit que ma grand-mère avait un chien qui s’appelait Voyou? Comment ça, non? Pourtant c’est pas pour du beurre. Il tenait trop bien debout sur ses deux pattes arrières pour avoir des croquettes, siiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Bref, Voyou, celui de la scène… heu… Mais sinon, Voyou, celui de ma grand-mère, il était tout moche avec des gros yeux globuleux, mais il m’aimait bien, alors j’avais forcément de la tendresse pour lui… Mais revenons à nos moutons, le Voyou, Thibaud Vanhooland de son état civil. Si ça ne t’apporte rien que je te parle du chien de ma grand-mère, que je te dise, ça me fait à peu près le même effet de découvrir Voyou sur scène. Je n’ai même pas grand chose à raconter, je passe complètement à côté, shame on me. Ouverture de la dernière journée, la fatigue, la chaleur? Je n’en sais rien, mais là, c’est moi qui vais manger des croquettes.

Étonnamment, les découvertes s’enchainent et ne se ressemblent pas: Jupiter & Okwess, c’est vraiment sympa. Jupiter et sa silhouette longiligne et dégingandée semblent comme étonnés d’être là.  Des tenues hautes en couleur tranchent sur  cette humilité apparente.  De l’afro-blues, soul, funk saupoudrés de larges sourires. Je suis surpris, j’ai le derrière qui commence à chalouper sur le rythme d’une rumba congolaise.  Jupiter & Okwess, c’est un pur exemple du métissage musical bien dosé.

Zou, une visite éclair à l’espace presse où je dois rencontrer les Airnadette. C’est avec Philippe Risotto et Chateau Brutal que je prendrai une pause bien… chaleureuse, voire conviviale! 😀 Il s’est crée comme un lien intime entre nous… Quoi? Il faut que je vous retrouve en arrière scène avant le set? Couhette proposition de la part de ces deux garçons. OK, le RV est pris. Perso, chuis bien content; Momi quant à elle a un poil d’inquiétude. Il y a tout juste un an, j’avais pris la poudre d’escampette, et depuis, elle a dû mal à me quitter des yeux.
Bon, c’est pas le tout, mais comme je te le disais tout à l’heure, en arrivant sur le site, j’ai croisé les Trois Cafés gourmands, et découvert 3 artistes bien sympas. Mais ce que j’attends le plus, c’est de découvrir la scène. Avant, je vais te livrer un petit secret: pendant toute notre rencontre en début d’aprèm, j’ai pensé très fort à des copains musiciens du sud-ouest. Jérémy a des putains d’expressions de l’un d’entre eux, David, pour ne pas le nommer! 😀 Mais bon, je n’ai pas osé leur en parler, en me disant que c’était complexe de parler de Sangria Gratuite à 14h30, qu’il vaudrait plutôt mieux  la boire! [si on fait un saut temporel, en rentrant à la maison, j’apprendrai que l’avant veille, les Trois Cafés gourmands et les astiaous de Sangria Gratuite partageaient la même scène à Evian, et le lendemain que cette scène était organisée par un très bon ami qui a quitté ma région pour s’exiler sur les bords du Léman… incroyables et troublantes coïncidences, que le monde est petit!] Revenons dans le présent: les 3 amis sont souriants, et semblent heureux d’être là. Ils partagent volontiers avec le public qui semble être à une fête de famille en toute simplicité. Quand arrive la très attendue  « à nos souvenirs », de gros ballons colorés rebondissent de toutes part à la plus grande joie des festivaliers. Perso, moi j’ai préféré « évidemment », comme cette rencontre qui semble finalement être une évidence! Merci à vous. 😉

Hop, je pars dans les mains bienveillantes de Philippe Risotto quelques minutes avant le début du set. Tout ce qui passera jusqu’à ce que je retrouve Momi fait parti de mon jardin secret. C’est donc Momi qui prend la main en attendant.
Je regarde partir Kiki avec un soupçon d’angoisse. Que va-t-il se passer? Je n’espère qu’une chose, qu’il ne fasse pas un slam dans le public au risque de le perdre à nouveau. Je me présente à l’entrée de la fosse, et je vois les regards amusés des copains. J’essaye de garder bonne figure, mais il me manque un truc, Kiki.
Le set commence, et je reste pantois. Je ne comprends pas, puis que je commence à me détendre. Je ne sais pas à quoi je m’attendais pour dire vrai, mais pas à ça. Je commence à sourire, puis à rire. Je reste un peu en retrait, entre stress, amusement, incompréhension de ce que je suis entrain de vivre. Les sketches (parce que oui, il s’agit bien de ça), s’enchainent, les répliques s’entrechoquent… C’est irréel, irrévérencieux à souhait, plus que surprenant. Le rythme est impressionnant. Kiki apparait dans les tendres mains de Château Brutal, et fait office de micro. Il est souriant et semble en pleine forme, pas peu fier d’être face à 15000 festivaliers! Me voilà rassurée. Le canon à confettis annonce la fin du show. Je pars récupérer mon compagnon simiesque qui attend sagement sur la console de retours. Merci à tous, tout s’est super bien passé! 😉
Momiiiiiiiiiiiiii, je retrouve les mains amicales de la patronne! Je vous rassure tous, c’était juste au top. Philippe Risotto m’a transmis à Chateau Brutal, et c’était juste un peu flippant de faire face à temps de festivaliers, mais quelle expérience!

Je vais gentiment manger, j’ai une heure devant moi, pour une fois ce ne sera pas en lance-pierre. Bon, si jamais, je te t’informe que Derrick parti depuis hier après-midi, n’est toujours pas arrivé. Les bananes non plus, j’ai envie de te dire. Incroyable, toujours pas de bananes! 😀 Qu’à cela ne tienne, le petites prunes jaunes font largement l’affaire, du moment que je ne mange pas de croquettes. La musique de fond est un peu pénible, mais en bonne compagnie, le temps passe finalement vite.
C’est déjà l’heure, de revoir ENFIN, les Triggerfinger! C’est le kiffe du jour, voir l’un des kiffes du WE. Je ne te cache pas que j’aime beaucoup. Je pense que j’ai cassé un peu les ripatons de mes compagnons de tablée, mais oui, je tourne en boucle, ils sont tops, et je suis trop content d’être là ce soir, alors je le dis et je le répète, ça va être un grand moment.
Rien n’a changé ou presque. C’est la même chose en mieux. Une jolie évolution pour le trio belge Ruben, Mario et Paul. Encore plus de maturité, rien n’est surjoué, mais ça envoie comme jamais. Tu connais ce moment où tu reçois un cadeau. Tu meurs d’envie de déchirer la papier pour découvrir la surprise, mais en même temps tu prends ton temps parce que finalement le moment d’excitation et de surprise est bien souvent aussi jouissif que le cadeau en lui même. Et bien là, c’est la même: je déballe mon cadeau en profitant de chaque morceau en redoutant d’arriver à la fin, et de repartir de mon côté. Je voudrais que ça n’en finisse pas. C’est tellement bon! Le charisme de Ruben, la folie décalée de Mario et le flegme de Monsieur Paul forment une alchimie sans pareil: le rock belge déchire. Une énorme bravo et merci à eux pour ce moment hors du commun!!!

22ièm et dernier concert de ce jour de festival, the Aveners. On croit tout d’abord à une blague, une surprise… On cherche, sur la pointe de pieds, sur une marche de la crash-barrière… On entend bien le son, mais sans image. Et d’un coup, on aperçoit une main levée! Ah c’est bien ça, on est en fosse pour prendre des photos mais, on n’a rien à prendre. Bon, bah, on s’en va, c’est ça? Du coup, je passe sur le site, pour prendre un peu de recul et profiter du spectacle. Y a une de ces ambiances sur le site!

J’avoue qu’aujourd’hui, j’ai peiné un peu à trainer sur le site, avec un peu de fatigue accumulée, j’ai tenté d’anticiper quelques réserves pour enchainer le job à 6 heures tout à l’heure après une nuit blanche. Il y a donc très peu de photo d’ambiance et portraits. Mais les rencontres n’ont pas été moins sympas, alors merci à toi qui te retrouve ici dessous:

Ça sent la fin d’un WE fabuleux! Il n’aura manqué que des bananes en fait! 😀 Et l’inspecteur Derrick? Aux dernières news, le radiateur de sa BMW aurait lâché pour être allé trop vite Oo. On va peut être devoir monter une cagnotte Leetchi pour qu’il rentre chez lui, nan? Dans 4 heures, je pointe au boulot. Erf, je vais devoir reprendre la route pour avoir le temps de prendre une douche avant de me présenter devant la pointeuse.
Je repars avec quelques chiffres en tête qui me font tourner la tête. Sur 3 jours, ce ne sont pas moins de 45 000 festivaliers, 200 000 bières servies, gérés par 1000 bénévoles!
Que dire d’autre qu’un grand bravo et merci à eux, à toute l’orga toujours au top, et aux artistes qui m’ont donné tant de frissons de bonheur. Et dire qu’il va falloir attendre un an pour se retrouver… je croise les doigts pour que ça passe vite! A bientôt donc!!!

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