Il est 14h30. Je mets un pied dans l’aventure en montant dans le train. Ah non, je te vois sourire, mais quand on se retrouve à faire quasi 6 heures de train à grande vitesse pour faire 460 km, en faisant un détour par Paris, parce que… pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué… avec la SNCF, c’est possible! Momi tente une imitation de suricate sur le qui-vive pour garder un œil sur son matos photo. Par bonheur, le train est annoncé plein, maiiiiiiiiiis, Momi et moi profitons de deux places tout confort. Va savoir, la vue ou l’odeur? Personne ne s’installe à côté de nous. C’est le moment de piquer un petit roupillon, là, maintenant! C’est aussi le moment de se faire contrôler. Erf, à peine endormie, Momi est réveillée, et ne se rendort plus. Arrivés à 20h passés, je découvre la traversée de Bordeaux de nuit. C’est plutôt joli et la météo est clémente, le WE commence bien. Je note de prendre une boussole la prochaine fois que je m’aventure dans des contrées méconnues, même si je finis par trouver le chemin de ma chambre pour une récupération nécessaire avant le début des hostilités. Samedi matin, réveil en douceur, et petit dèj en terrain connu pour le coup, avec des trombines familières venues pour les mêmes raisons. Le ventre plein, Momi, son matos ( ou son échantillonnage de lingerie fine pour certains), et moi même, découvrons le site. Le ciel bleu, la boule de feu, et des sourires en veux tu en voilà: l’accueil est plus que sympatoche! Le seul bémol, et non pas des moindres, le vent est aux abonnés absents. Qu’à celà ne tienne, il suffit parfois d’un petit apéro pour le faire venir. On enchaine avec un bon petit buffet bien cool. Momi qui a un léger soucis de mécanique corporel, reste perplexe sur ses capacités à prendre les photos. Moi, je profite juste de l’instant convivial. Avec un peu de retard, les 22 bateaux sont mis à l’eau. Le plan d’eau est vraiment sympa, avec un ponton en T pour zone de contrôle, et des abords dégagés. Le vent brille par son absence, mais ça navigue, avec quelques pauses de ci de là en attendant que le zef finisse par poindre son nez. J’en profite pour me renseigner sur ce plan d’eau de 160 hectares et ses 8 kilomètres de berge, créé dans les années 60 pour assécher une zone de marais. Une surprenante structure, en forme de de coquillage, ou de glace, voire de Barbapapa pour d’autres, ne passe pas inaperçue. Il s’agit d’un des onze refuges périurbains de Bordeaux Métropole, le Neptunéa. Vers 15h30, le vent s’invite enfin, la partie d’échec peut commencer pour de vrai, pas pour du beurre! C’est à ce moment là que je choisis de faire mon casse-pied et embête Momi en l’obligeant à quitter le site sur la pointe des pieds pour aller faire une petite promenade. Oui je suis un sale gosse, et je l’assume. J’ai juste mal choisi mon moment pour la bloquer, mais promis, je ne l’ai pas fait exprès. Je vais faire attention à elle ce soir, pour qu’elle soit opérationnelle demain matin.
La soirée se déroule au mieux. Excellente ambiance dans la maisonnée. Ambiance cap ou pas cap qui ne réussit même pas à nous intimider… Il est bien connu que je ne perds jamais, n’est ce pas les gars?! Même pas mal, le breton, c’est du béton, même pas un gargouillis. J’ai trouvé la potion magique, ça aide d’avoir des potes à Brocéliande! 😀 Alors que j’opte pour la posture horizontale pour accompagner Momi qui ne demande pas son reste, la soirée se poursuit pour un DJ fou et quelques fans influenceurs. « Franck » y va de sa musique, tandis que ses potes l’encourage par des « vas-y » goguenards. La set liste se poursuit ainsi joyeusement. Je ne sais pas toi, mais moi, perso, quand je m’endors avec une chanson dans la tête, je me réveille avec! C’est donc, un réveil chantonnant qui nous mène de retour au plan d’eau le Lac.
Cette fois, le vent est là: le soleil arbitre cette matinée d’une main de maitre. Momi peine un chouia, non pas à se remettre de la soirée, mais est juste un peu engluée dans ses soucis de mécaniques. Assurément, elle va devoir prendre RV chez son mécano dès que possible. En attendant, je fais mon maximum pour l’aider, et faire le minimum syndical pour ramener quelques souvenirs à la maison. C’est avec de la bonne musique dans les oreilles qu’elle finit par se caler à peu près correctement pour assurer quelques clichés.
L’heure de l’apéro final et d’un bon repas arrive. On se serre et se resserre, on parle, on rit, et on se rend compte d’un coup qu’on est déjà en retard pour rentrer à la maison. On ne voit pas passer le temps en bonne compagnie. Heureusement, les résultats sont proclamés assez rapidement.
C’est donc, l’heure de prendre le chemin retour vers la maison. C’était assurément un très bon WE. Merci à tous pour l’accueil. Bravo aux organisateurs qui nous ont préparé ça aux petits oignons au CVBL, c’était juste parfait. J’espère que ce petit report réussira malgré le manque d’assiduité malgré elle (alias Momi), à relater fidèlement ce sympatoche petit WE. A bientôt, ici, ou là! 😉
Magnifique reportage, merci Kiki.