Une promesse, une énorme envie, il ne m’en faut pas plus pour m’octroyer un WE à l’Ile d’Yeu! C’est le We du 1ier mai qui s’impose à moi pour des raisons professionnelles. Je ne prends pas de grands risques, à cette époque là, je n’ai que peu de chance d’avoir du mauvais temps…
Sauf que rien ne va plus ma pauvre dame, rien ne va plus! C’est sous une vraie pluie continue et pas des moindres, que je pars, un bouquet de muguets dans le cœur, pour fêter ce jour encore férié…
Arrivé sans encombre pour le pique-nique en gare de Fromentine, je savoure cet instant au sec. L’embarquement dans le bateau est pour le moins beaucoup moins sec, voire extrêmement mouillé: c’est sous un déluge que valise à la main, j’ai couru pour trouver une place, à l’avant de l’embarcation. De rires en coup de chaud, je ne donnerai pas de nom, mais j’en connais une qui a compris l’utilité des sacs à vomi… Moi, je dis « sympa le manège à sensations », alors que Momi se contente de « Hubeeeeeeeeeeeeeeert ».
De retour sur la terre ferme, force m’est de constater qu’il pleut aussi ici comme partout ailleurs. C’est donc à l’abri de notre pied à terre du WE que Momi prend sa première tof du séjour. Oui, nous sommes presque les pieds dans l’eau, suivant l’expression. Pour le coup, je suis loin de m’en plaindre, si seulement on pouvait garder la tête en dehors!
Le soir, avec Momi qui commence tout juste à se remettre de ses émotions houleuses, nous nous offrons une escapade sans pluie dans Port Joinville. Enfin pour nous, le WE commence!
Le lendemain matin, on speede pour réussir à nous préparer et nous prendre un casse-croute, sans rater le bus pour rejoindre le Port de la Meule, avec comme objectif de rallier le Vieux Château à pieds. La conclusion est faite à l’appartement, avec notre pique-nique à table: après une brève excursion au Port de la Meule et quelques rencontre bien sympathiques de touristes tout aussi mouillés que nous, on renonce et reprend le bus pour rentrer au sec.
L’après -midi est placé sous le signe des commères et Cie. Je vais jusqu’à prendre une chaise à côté de la fenêtre pour plus de confort. Assister entre autre à un accrochage entre une Méhari et une Deux-chevaux, c’est difficilement imaginable ailleurs, non??? Après, je ne compte plus les mouettes qui suivent les bateaux de pêche, les véhicules tous plus colorés les uns que les autres, les vedettes déversant des touristes dégoulinants… Bref, on s’occupe, en espérant une accalmie.
Le lendemain matin, coute que coute, je reprends le bus, cette fois, pour un direct au Vieux Château. Ça souffle fort, certes, mais la pluie nous octroie une petite trêve, et ce n’est pas pour me déplaire!
Alors que l’on mange, on entrevoit une ligne bleue dans le ciel: il est midi et demi…
A 14h, le ciel est devenu franchement bleu!
Trois heures plus tard, à 17h si tu as bien suivi donc, on est sur le bateau qui nous ramène à Fromentine. La loose non??? Trois jours de mauvais temps et trois heures avant de partir, un magnifique soleil? Mouais, la loose! Ceci dit, c’est avec un large sourire que je repense à tout ça. L’ile d’Yeu avec un tel temps sur 3 jours je n’avais jamais vu. Et pour autant, j’ai vu un petit mec réellement heureux, au delà du fait de sauter dans toutes les flaques d’eau et de boue: il a vu le Vieux Château, et en ramène très fièrement une carte postale tel un trésor!
L’heure du départ sonne! Cette fois, c’est sur le pont supérieur du bateau, et ça change toute la donne! Tout le monde profite et savoure cette traversée.
Un énorme merci à la propriétaire de notre chouette pied à terre qui a été juste terrible pour nous accueillir, et à l’office du tourisme qui fait bien son job. Le chauffeur de bus??? Ah, au top ce monsieur! Quant à notre comité d’accueil, rien de plus que « hip hip hip…. HOURRRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAA ».
Une promesse de plus que je vais être obligé de tenir: l’ile d’Yeu, on reviendra, et cette fois, sous le soleil!
ca donne envie d’y aller mais de preference sous le soleil
surtout pour la traversée sinon je pense que je ferais aussi connaissance avec les sacs a vomi 🙂