Hey, tu sais quoi? Je suis en vacances. Genre, doigts de pieds en éventail, et glandouillage à fond… Enfin, en mode, on va pas non plus rien faire, parce que… on est samedi, et incroyable, ce samedi, c’est pas ravis au lit.
Le van est prêt, et de bonne heure et de bonne humeur, on quitte le plancher des vaches bretonnes, non sans un bon crachin celtique assaisonné d’un souffle céleste puissant. Momi tient bon la barre à roue, et assure les bons bords jusqu’à la pause café. On arrive vers 16h au plan d’eau dédié à ces CF classe M 2023. Il y a déjà pas mal de copains calés, et jaugés. C’est toujours sympa de se retrouver avec tout plein de sourires, et de bons mots affectifs. Le ton de cette rencontre est une fois encore donné : CONVIVIALITE !
On file alors à ce qui nous servira de maison pour quelques jours, un hôtel au top justement dans le domaine de la convivialité, le Robinson. On enfilerait presque nos charentaises en passant le perron. On se contente pour autant de bises chaleureuses avec le tenancier qui nous accueille avec un large sourire.
Le temps de se partager une bière, on se retrouve tous au repas du soir. Tout aurait été aux petits oignons, sans une saleté de méga bobo tête qui terrasse le grand Tom. Momi ne se fait pas prier pour plier bagage également, après cette grande journée de route. Allez, bonne nuit les petits, et à demain, en pleine forme.
En ce dimanche, toute la chambre se réveille tranquillement, entre deux bâillements et 3 étirements : d’un commun accord, on descend les escaliers sur la pointe des pieds pour dévorer le premier repas du jour, le plus important selon Momi. On s’étonne de trouver une quantité très importante d’absents, un truc de dingue, on en trouve dans tous les recoins. Des absents en veux tu en voilà. La partie de cache-cache terminée, on les a tous trouvé, sans pour autant trouver de présents, on se cale dans le canapé. Et BIM, mais bon sang, mais c’est bien sûr, c’est le changement d’heure. :/
Dans la foulée, notre éclair de génie du moment ayant fait malgré nous suffisamment de lumière pour réveiller le boss, le petit déjeuner est royalement servi dans la foulée. Bonheur !
Bon, il ne semblera pas que le soleil soit très gênant aujourd’hui. C’est le point positif. Le ciel est bien gris. Mais, y a du vent, ce qui reste tout de même l’essentiel pour naviguer. Du coup, tout le monde se met à l’eau toute la matinée. Je te rassure, personne ne se baigne, hein, je parle bien des bateaux uniquement. Pendant se temps, je me la coule douce avec Hervé, notre fidèle van, et Momi, notre fidèle photographe, enfin, buveuse de café plutôt ce matin.
Vers 12h, une corneille nous montre le chemin, en nous faisant une démonstration de « comment casser la croute ».
C’est donc après un bon pique-nique, que je retrouve le podium et tous les concurrents pour commencer les joutes. Momi semble un peu frileuse pour se mettre à l’eau. Non pas qu’il fasse froid, mais plutôt qu’elle soit calée, sans risquer de glisser au fond du plan d’eau avec tout son matos. C’est finalement sur une plage digne des iles des Bahamas, en mode 1m² qu’elle jette son dévolu. Elle hésite pour enfiler le string, mais joue tristement banal en enfilant ses légendaires Wadders de princesse.
A 13h, la première répart’ est lancée. 56 inscrits répartis en 5 flottes, sont là pour jouer avec leur différents classe M. Ils viennent de toute la France, mais pas que, puisque l’on compte 2 représentants italiens, 4 suisses, et 1 allemand.
Momi la casse pied, rumine un peu sur le manque de lumière et se bat avec ses réglages pour réussir à travailler au mieux. Moi, je me régale.
Au total, 3 courses, donc, 12 départs sont donnés dans l’après-midi. Certains trouvent directement les bons tempos, pendant que d’autres préfèrent nous montrer leur… tableau arrière. Bref, chacun son style, du moment que tout le monde s’amuse, et ça semble bien être le cas.
Quand la luminosité décline, on passe à la « maison », pour repartir en taxi amical vers une tablée bien alléchante. Ce soir, c’est Mont d’Or au four accompagné évidemment de bonnes pomme de terre. J’entends parler d’une carafe de rouge, branchée sur un cable USB emprunté à un ami, qui serait le point de départ d’un régime d’un autre convive, mais je préfère me taire : ne jamais poser de question quand on ne veut pas entendre la réponse. Mais chouette soirée que voilà, avec un grand merci à tous.
Et zou, on file sous la couette. Demain, la compèt’ continue ! 😀
Comment te dire que le ciel n’est vraiment pas engageant pour se réveiller en ce lundi matin. On profite du petit dèj pour charger les batteries, et on arrive motivés sur les bords du plan d’eau. Hey, on est en place… et… on attend… on attend… et sinon? Bah on attend ! Le vent ne semble pas vouloir jouer avec nous. Par contre, il a filé un carton d’invitation aux gros nuages bien chargés de pluie, et aux orages qui se dirigent vers nous.
Les petits groupes se forment pour refaire le monde, tandis que l’on part nous, les copines, Momi et moi en excursion photo. On entame des discussions sur le régime végétarien avec les nombreux ragondins effrontés, et on se dit qu’un bon fromage, c’est tout de même la vie mais d’un coup j’y pense : » sais-tu pourquoi les ragondins ont les incisives oranges? » Bah écoute bien ce que je vais te dire, pour une fois que je suis sérieux, c’est dingue ! En fait, ces dents couteaux contiennent du fer, et au contact de l’humidité et de l’air, elles rouillent ! Pour de vrai, pas pour de beurre, hein. Je rigole, parce que j’imagine ta stupéfaction, qui a été la mienne aussi, je l’avoue; et du coup, ce doute que tu as sur cette info. Alors tu vas vérifier, ou tu me crois?
On sort de cette parenthèse culturelle, pour revenir plus sérieusement vers la régate, ou pas. L’attente étant, certains commencent à se dissiper. Les orages eux ne se dissipent pas, bien au contraire. Ils claquent fort, et chacun se protège comme il pLeut! 😀
Tout le monde alors au repas sans avoir réussi à lancer une seule course.
Ce n’est que vers 16 heures que la course 5 est lancée. 4 départs, chaque flotte navigue. Momi découvre alors son héros. Non, Tarzan n’est pas inscrit, ni Patrick Demsey, pas plus Georges Clooney… Allez, ne cherche pas le rapport entre tous ces noms, et arrête toi plutôt sur le suivant. Matteo Longi. Alors qu’elle est assise dans l’eau, elle se retourne, et se dit tient, y a un gamin qui navigue… il trépigne, il se tord, il sourit, il rit, bref, il joue, et en plus… il gagne ! C’est vraiment sympa de voir ça, un jeu, un vrai moment ludique et fait sérieusement, j’adore et j’en redemande. Merci Matteo.
Un 5ièm départ n’ira pas au bout, entre manque de vent et luminosité faible due au changement d’heure. Le temps de rentrer à la « maison », on se retrouve tous pour le repas des skippers. Excellente ambiance que voilà. On a même la visite de Louis de Funès, un garçon très accessible. Cette longue journée d’attente nous a bien épuisée nerveusement en fait. C’est donc pas trop tard que l’on rejoint nos chambrées, parce que comme dit Momi, « quand faut y aller, faut y aller ! ».
Et comme chaque jour est différent, c’est sous un magnifique ciel bleu qu’on arrive sur le plan d’eau. Magnifique ciel bleu, certes, mais magnifique absence de vent aussi. Du coup, je tarde un peu au camion, en profite pour jouer l’infirmier et mettre un pansement sur le didi atrocement ouvert sur au moins 0.5mm d’un concurrent en détresse. Cette attente se poursuit toute la journée. Plusieurs départs de la 5D sont lancés, tous soldés par un échec.
Soudain, toute une équipe de Schtroumpfs mal lunés arrivent, envoutés par Gargamel. La schtroumpfette semble vraiment colère colère… oulàlà, colère ! Bref, on pourrait presque s’amuser de cette scènette si elle n’était pas si incongrue, et dans incongrue, il y a … grue évidemment.
Je fais alors connaissance avec Barbie et sa copine, qui optent pour une petite nav’ en vedette, les cheveux aux vents, à défaut d’avoir du vent.
En fin de journée pour se remettre de cette longue journée en mode Derrick, on négocie avec l’incroyable gentillesse et talent du tenancier, pour s’offrir un apéro gargantuesque. La suite du repas, se fait avec des pauses pour réussir à finir les assiettes. Quand on va au lit, on sent un pavé à la place de l’estomac, mais gast, que c’était bon !
En ce mercredi matin, les effectifs s’éclaircissent. Un certain nombre privilégie la sécurité en rentrant avant la fin du coup de sifflet final, pour éviter la tempête annoncée sur la route du retour. pour autant, sur place, le vent lui n’est toujours pas au RV.
Un rappeur nous rend visite, casquette en arrière, il est prêt à signer des autographes. Une vraie star quoi. Bon ok, il se fait un peu voler la vedette par un cormoran qui vient taquiner le poisson juste devant nous.
Pendant ce temps, chacun passe le temps à sa façon, entre potes, en famille ou seul à se concentrer.
Pour autant, rien n’y fera. A 11h, Pierrot met fin à l’attente en annonçant le repas. Tout le monde remballe ses affaires et se retrouve sous la tente pour un dernier repas partagé.
Sur le parking, les gars se concentrent sur une voiture pour fracturer une voiture dont le propriétaire a oublié ses clés sur le contact… et là, je suis rassuré, il n’y a pas de voleur par ici. Heureusement, le véhicule finit par s’ouvrir de façon peu académique acclamé par l’alarme tonitruante.
Vient l’heure de la proclamation des résultats. Le jeu continue. on pourrait appeler ça un cache-cache. Comme si le vainqueur pouvait craindre quelque chose? Non, penses tu? Entre intimidation, observation, dissimulation, disparition, réapparition… et rires ! J’en ris encore.
Sur la boite, on retrouve en 1 Matteo Longi, en 2 Christophe Boisnault, et 3 Marc Pomarede. Bravo à eux.
Évidemment, ça ne peut pas s’arrêter là, une bouteille d’eau finit par s’échapper des mains du cycliste, faisant quelques victimes collatérales qui n’en tiennent pas rigueur à cet incident évidemment bien involontaire.
On se dit alors au revoir. Chacun doit repartir vers chez son chez soi. Certains repartent avec les déchets des autres après une bataille de basket, ou le panier n’est autre que le coffre de la voiture. Amicalement, pour ne pas dire, cordialement.
Une grand bravo à tous les concurrents, et merci pour toute la bonne humeur, qui nous a fait passer de belles journées et soirées.
Bien entendu, un énorme merci à tout l’orga sans qui nous n’aurions pas pu nous réunir.
Truc de fou, au lieu de remonter vers notre bretagnerie, on se trompe de chemin, et on descend. On se pause alors pour profiter d’un magnifique coucher de soleil à Bandol. Mais il est là le vent qui nous a manqué pendant toute la compèt’? Bon, bah écoute, une chose est sûre, c’est qu’on s’est bien amusé, et qu’on ne regrette pas d’être venu.
Toujours des superbes photos
On voit la pro
Amitié
Fra07 Nicholas