Il y a quelques jours, j’ai vu une affiche collée sur la porte du hall de l’immeuble. Comme je devais partir au job en auto, je ne suis pas sorti par cette dite porte. C’est pô grave, je me suis dit: « je la regarderai ce soir en rentrant ». Sauf que, hey oh hey oh, en rentrant du boulot, bah, y avait que deux petits morceaux de scotch en guise de communication, tu m’avoueras que c’est un peu juste. Deux jours plus tard, j’ai reçu un sms sur les règles de bienséance à tenir autour du « concert prévu le lundi 24 juillet ». Ah, c’est donc ça, un concert à domicile! Ok ok, mais de qui de quoi???
Si quelqu’un peut m’expliquer comment on peut rester 1 semaines dans le noir dans les couloirs communs, alors que dans le même temps je note cette réactivité incroyable à effacer toute trace de tentative de partage culturel et amical entre voisins? Erf, la gestion des priorités reste un mystère…
C’est donc les mains dans les poches, et de loin que je surveille la mise en place de cet évènement aux saveurs de l’interdit en ce lundi 24 juillet. J’y découvre un très officiel drapeau de communication de la ville de Vannes: « Jazz en ville, QUARTIERS ». Aaaaaaaaah, c’est donc ça, une délocalisation du festival de jazz. Mais ça me donne faim tout ça! Le temps de voir arriver une formation qui me semble être une fanfare, je retourne à la maison chercher l’appareil photo.
Big Joanna est une fanfare jazz venue d’Angers pour jouer devant 80 spectateurs conquis. L’évènement est organisé avec succès par le centre culturel Henri Matisse, dont le directeur Joël Le Floch est présent. Le concert se termine en une excellente soirée « fête des voisins » avec de la pitance à partager. Je passe une soirée géniale, et regrette juste le manque de soutien des gestionnaires de la résidence qui ont mis des bâtons dans les roues de la communication!
Un énorme bravo et merci à tous pour cette initiative.