Festival du Roi Arthur 2022, le vendredi. (1/3)

Cette année, j’innove! Je m’offre une petite retraite au soleil en Espagne avant de m’immerger dans ces 3 jours de fête. C’est donc les pieds dans l’eau de la piscine que Momi coud tranquilou mon T-Shirt du festival du Roi Arthur 2022. Après un petit stress pour attraper l’avion à temps pour revenir en terre bretonne, c’est avec un plaisir non dissimulé que je me retrouve à Bréal sous Montfort, en mode tout confort, délaissant l’hébergement voiture au profit d’une colloc’ fort sympatique… et merci Patrick et Étienne de m’avoir supporté ! Enfin, je dis « moi », mais tu l’auras compris, c’est surtout Momi qu’il faut supporter. 😀
L’accueil sur le site est une fois encore super chaleureux, et ce n’est qu’un bonheur sans nom que de retrouver toute l’équipe du Festival du Roi Arthur après ces 2 années blanches, un passage obligatoire depuis 2008 pour recharger les batteries avant la rentrée…
Cette année ce sont les Argonautes qui ont gagné le tremplin, et qui ont donc la chance d’ouvrir les festival. Je découvre une bande de 5 copains à la cool, qui ne se prennent pas au sérieux, mais qui le font bien ! T’as rien compris? Bah écoute, on a juste affaire à des passionnés, qui prennent un plaisir de dingue dans leur taf, avec une complicité sans faille. Sans renier leurs origines, même si ça fait 5 ans qu’ils travaillent ensemble, c’est sur de nouveaux morceaux qu’ils travaillent actuellement en parallèle d’une cagnotte en ligne pour produire leur premier album. L’objectif de cette dernière est dépassé et terminé depuis le 1er novembre 2022, et il ne nous reste plus qu’à attendre impatiemment de découvrir le support pour nous mettre du bon son reggae-jazz-hip hop dans les esgourdes…

Emma Peters enchaine alors avec son set. Armée de sa guitare et de son sourire, elle partage en toute sincérité avec son public qui connait déjà par cœur son premier album sorti il y a quelques mois à peine, « Dimanche ».
À moins de 30 ans, cette jeune Lilloise auteur-compositrice-interprète semble à l’aise dans cet exercice.

Une scène que j’attends avec impatience, celle de la charismatique Selah Sue. Pour l’avoir croisée en 2011 au Festival au Pont du Rock, et avoir découvert une personne humble et lumineuse le tout avec un talent incroyable, pimenté par un timbre de voix envoutant… Bref, je suis ravi, de recroiser cette jeune trentenaire belge au parcours déjà bien rempli.
Je suis une fois encore sous le charme et je me régale autant sur le visuel que sur le son, tu sais, celui qui groove en alliant R&B et soul… Encoooooore!!! 😀

Les copains me parlent de la prochaine scène, et je rentre la tête dans les épaules… Le jeu est lancé, ça titille, je prends sur moi, je garde ma dignité… « Hey c’est bon, on ne peut pas aimer toutes les scènes non plus les gars! »
Dès les premières notes, la scène prend feu, ça bouillonne: du dynamisme et du sourire en veux-tu en voilà… Je me fais embarquer dans un univers métisse de rap, hip hop, et musique du monde. Il a ramené un partie de sa culture de ses débuts aux états-unis avec un show haut en couleur, avec un bon mélange de musique du monde et de hip-hop: le dosage est bien équilibré. Bonne surprise, on en oublie « le fils de » l’excellent Manu Dibango, il a son propre univers, et ça j’adore.

On ne va pas se mentir, je ne connais que le nom, Damso. Vraiment aucune idée de ce qu’il fait. J’ai juste une demande du petit Tom de la maison, lui ramener des souvenirs, parce que lui, il adore. Alors c’est parti pour la découverte. La scène pour le coup est très épurée. Mais le public conquis à sa cause fait oublier qu’il est seul sur scène en entonnant ses tubes. Pour le coup, c’est moi qui me sent seul, subjugué d’être visiblement le seul à ne pas connaitre. Le rappeur tout jeune trentenaire embarque ses fans, et le site de Mafeu tremble de bonheur.


Un petit Ultra Vomit pour se marrer un peu? Allez là, on y va. Moi je kiffe. Une vraie pièce de théatre, des vrais faux méchants, mais du vrai bon son metal rock. Momi, elle qui attend ces retrouvailles avec impatience, bloque complètement. Les deux premières chansons sont comme confidentielles dans une demie-pénombre, avec manque flagrant de rampe en bord de scène. Elle hésite à shooter tellement les conditions son défavorables. Alors que la troisième va commencer, on nous demande de sortir dans une sorte de confusion: « on devait en avoir 3, nan? ».

Effectivement petit cafouillage sans gravité. Une partie des copains restent en fosse, alors qu’on hésite à y retourner pour quelques petites minutes quand l’erreur est relevée. Tant pis, on arrête, bras dessus dessous avec Momi, on reste sur le site, un peu tristounes, mais profitant de l’ambiance des festivaliers heureux d’être là.

La classique scène électro pour clôturer la soirée, avec l’allemand Paul Kalkbrenner qui a délaissé sa trompette qu’il a pratiqué pour ses premiers pas en musique pour les platines.

Comme je t’aime bien, je finis comme il se doit le reportage de cette première journée du Festival du Roi Arthur 2022, par une galerie de portraits, où tu te reconnaitras peut-être…

Ce n’était que la première soirée. Et gast que ça a fait du bien de retrouver tous les copains et cette belle ambiance du Festival du Roi Arthur…
On rentre à la « maison » pour refaire le monde autour de quelques verres, en se couchant un peu avant le lever du soleil… Si tu veux suivre la suite du WE, c’est par Z’ici:

http://lemondedekiki.net/le-festival-du-roi-arthur-2022-le-samedi-2-3/

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