Merzhin à l’Echonova, avril 2016

Après 3 ans d’abstinence, ce vendredi soir s’annonce festif: je saute sur place de joie pour les retrouvailles avec Merzhin! Avec une semaine professionnelle pour le coup assez rock’n roll, j’ai hâte de finir le job pour m’octroyer une siestounette de récupération pour réussir  à maintenir les mirettes ouvertes jusqu’au morceau final. Sauf que, une baleine s’est cachée sous un gravillon au moment de dépointer, et que je n’ai pas pu partir à l’heure. Du coup, c’est avec des allumettes sous les paupières que j’arrive à la salle de l’Echonova.

Gaûme, venu de Nantes, ouvre le bal. Une guitare, une basse, en anglais dans la langue: c’est du bon boulot. Le set dure un peu moins d’une heure. La salle en mode réduit est bien remplie.

Après un changement de plateau efficace, Merzhin investit la scène. Le public est assez familial, toutes générations confondues. Ce soir, il n’y aura pas de pogo, pour autant, l’ambiance est excellente, et on sent le plaisir partagé d’être là!
En ce qui me concerne, je suis juste ravi de découvrir leur nouveau CD Babel. Je n’étais pas perdu, hein, ils ont joué aussi des anciens, voire de très anciens morceaux, comme l’incontournable Nains de Jardin. J’adore ce set. Le visuel est juste à la fois superbe et énigmatique. Nous parlons tous la même langue, celle du Rock, celle qui nous fait du bien… Je suis persuadé que eux, ils vont réussir leur tour! 😀
Alors qu’ils fêtent leur 20 ans de carrière, avec ce 6ièm album, ils continuent de me surprendre et de me coller la banane. Que veux tu que je te dise? Ils sont bons, heu, non, très bons!

Le concert se termine. Les garçons arrivent rapidement au stand de merchandising. Beaucoup de fans attendent pour les rencontrer et repartir avec des produits dédicacés. La fatigue alimente ma grande timidité, et je renonce à aller à leur rencontre pour une petite selfie. Tant pis, je rentre dans ma maison à moi en chantonnant « j’avais Blanche Neige et les sept nains, qui heureux se tenaient la main… ».
Quel bonheur cette soirée! Merci à Gaûme, à Merzhin, à l’Echonova, et à l’asso Adoc!

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