Aujourd’hui, il ne pleut pas. Ceci dit, j’ai comme de la buée dans les mirettes. Comme qui dirait que j’ai aussi beaucoup de fatigue dans les poches. Même pas peur. Momi se ravale la façade, moi je me défrise les poils humides d’hier, et hop, on file vers Malestroit pour la deuxième journée!
La soirée s’ouvre avec Fuzeta, un quatuor vannetais. Ils nous présentent leur premier EP, Dive, sorti en mai.
Il a mis presque deux ans entre son premier EP (sorti en 2013), et son premier album (sorti en février 2015). Même s’il a commencé la musique dès son plus jeune âge, c’est sur le tard qu’il s’est mis au chant. Pour autant, sa voix m’a envouté, et j’ai passé un chouette moment avec Talisco.
Bon, the Wanton Bishops, comment dire… j’ai faim, très faim! Entre fatigue, enthousiasme d’être là, délires débiles de gosses entre congénères, ventre qui crie « famiiiiiiiiiiiiiiiiine », c’est le mot « rock » qui finit par me sortir de l’espace presse. Le set à peine commencé, j’ai une horrible sensation de m’être fait arnaqué, et maudit le soit disant ami qui m’a attiré ici sur un mensonge. L’esprit est mystique, la scène est en accord. Nader, le chanteur, arbore des bijoux hauts en couleurs, et une écharpe aux motifs de mandalas. Puis, le rock s’installe, le blues aussi. La surprise me plait. Les doigts se mettent à claquer, et les mains à se frapper. Non, ce n’était pas un mensonge. Ce duo libanais est bien comme son nom l’indique (« les évêques dévergondés »): vraiment rock et un poil irrévérencieux! 😀
C’est le ventre rempli que je vais vers la scène Dragon, pour Danakil. Ils ne sont plus tout neufs, on a coupé l’étiquette dans le dos, et même pire, ils n’ont jamais fait sonné aux portiques, parce que quand ils se sont formés, les étiquettes anti-vol, n’existaient pas! Et oui, ils existent depuis 2000, en même temps que les plus jeunes festivaliers venaient au monde. 😀
No one is innocent: j’ai raté en 2011 leur set, pour cause d’intempéries sur le festival du Roi Arthur. Ils partageaient l’affiche entre autre avec les Shaka Ponk. J’en était reparti dépité. Du coup, imagine ma joie de les voir enfin ici!
On sent de la rage dans les poings fermés de Kemar, pas de la chialade, hein, de la vraie bonne rage pour secouer tout le monde à travers ses textes en français, histoire de ne pas avoir d’excuses pour ne pas entendre, pour ne pas comprendre! C’est bon, je suis dedans, je suis avec eux, j’aime, j’adore. On sent tout le plaisir d’être là, j’en reveux, encore et encore! Merci pour ce si bon moment.
Je me précipite vers le chapiteau pour découvrir une chanteuse. C’est sympa. Seulement, par la suite, je prends conscience qu’elle ne m’aime pas, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiin! Timagine le drame? Sérieux, elle ne m’aime pas!!! Alors bon, j’voudrai trop pas la taquiner en mettant des clichés tout pourri de Momi de son set par Z’ici et d’associer son nom à mon délire, alors chuuuuuuuuuuuuuuut, je ne te parlerai pas d’elle. Et je m’auto félicite de n’être pas resté trop longtemps finalement devant son set, pour refiler devant la scène grenouille sur laquelle No one is innocent a fichu le feu jusqu’au bout!
La suite sur la scène dragon? Elle aurait tripé de passer sur la scène grenouille, juste parce que le nom la fait marrer… Mais ce soir, une fois encore elle crache du feu. Moi, je trépigne de bonheur.
Je l’ai déjà croisée à deux reprises sur ce même festival: Izia. Une boule d’énergie qui donne tout pour partager avec son public. Elle va chercher les spectateurs, elle les veut acteurs, elle ne les lâche pas! Elle saute, elle court, elle sourit, elle crie, elle vit!
Quand on parle avec elle, elle s’esclaffe; elle s’emporte dans ses explications; elle se livre sincèrement; elle est brute de pomme; elle est drôle; elle écoute, même quand on va à l’encontre son discours pourtant sans doute maintes fois répétées aux journalistes. Elle ne change rien sur scène. Elle aime son job, elle le fait bien, et moi, j’adhère!
Elle a pris un virage dans son mode d’expression: elle se surprend elle même d’être allée si loin dans cette évolution, guidée par son instinct. Du rock à la pop, de l’anglais au français, elle n’a pas pour autant changé son équipe, ni même son public qui la suit toujours.
On se marie et on vit heureux? You know what? I’m happy! Un énorme merci à elle et à son équipe. 😉
Je suis curieux de découvrir Soviet Suprem. Je ne connais pas, j’ai vu des images, j’attends de voir de mes yeux vus! En terme de son, ce n’est pas mon style de prédilection.
J’avoue que je suis un chouia déçu. Je ne leur jette pas la pierre. Leur set est tombé pile poil sur un moment de coup de barre monstrueux. Les lumières n’étaient pas favorables à de chouettes tofs. Momi était bougon, et promis, c’est une vraie fille dans toute sa splendeur dans ces moments là, adieu son côté garçon manqué. Bref, ce n’est pas ma faute, ni la leur, mais celle de Momi qui a fait sa tête de cochon, de ne pas être fichue capable de se débrouiller avec son matos. Je dirai donc, à revoir dans de meilleures conditions. 😉
Depuis le temps, je vais enfin découvrir Asaf Avidan. L’israélien à la voix si particulière se présente sur scène beau comme un camion tout neuf. Les cheveux impeccables, surtout ceux sur le côté hein, pas un qui dépasse… le costume bien ajusté… je suis sûr qu’il va plaire à belle maman! Asaaaaaaaaaaaaaf, le poulet est cuiiiiiiiiiiiiiiiit: à taaaaaaable!
Heu oui, revenons à nos moutons. J’avoue que je ne sais pas à quoi m’attendre. J’en entends parler depuis plusieurs mois. Mais je n’ai fait aucune recherche dessus. Donc, excuse moi si je suis surpris par son look! 😀
Il arrive avec une guitare. Il finit par la poser. Il bouge, il saute même. Il remplit la scène. C’est vraiment sympa. J’aime bien ce type. Au moment de jouer « Reckoning song (one day) », tout devient magique. C’est un moment très fort qui va me rester en tête!
Pour Salut c’est cool, nous n’avons pas la permission de nous approcher de la scène. Momi voudrait en profiter pour filer à l’anglaise, et grappiller quelques minutes de sommeil. Devant mon insistance, associée à sa bonne idée pour zieuter le pestakle en toute sécurité, on chope quelques clichés depuis les backstages. J’ai l’impression d’assister à une réunion d’avertis, pour ne pas utiliser d’autres mots plus discutables. La foule ne fait plus qu’un, rebondit, hurle, se régale. Je ne comprends pas tout. Je reste dubitatif. Ça a l’air drôle, ça a l’air bien. Promis, la prochaine fois, je potasse, et moi aussi je comprendrai! ^^
Étant dans l’impossibilité technique de prendre des clichés du côté de la fosse derrière les grosses baffles comme imposé, tu pourras aisément comprendre que du fond à gauche de mon fauteuil, je suis dans l’impossibilité technique de laisser un commentaire sur le dernier concert de la soirée. 😉
On passe aux portraits? T’es bien sûr? Nan, parce qu’il faut avouer que le public était bien chaud! Bon ok, aussi bien sympa.
Voilà, c’est finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. C’était mon 9ièm Pont du Rock de suite. Jamais une édition ne se ressemble. Le seul point commun entre toutes, est le bonheur d’y être. J’en ressors souvent crevé, mais systématiquement avec la banane.
Vivement ma 10ième édition… Hey, si je faisais un truc de malade pour fêter ça, genre, je sais pas moi, je me mets à poil? Mouahaha.
Une fois encore, un énorme merci à tous, petits et grands, gros et maigres, festivaliers, organisateurs, bénévoles, artistes, sécu, photographes, journalistes, pelouse, Rock’n press, cafetière ah mon amie la cafetière… et j’en passe.Vous êtes tous au top!
Et comme le Pont du Rock, ce sont deux jours, n’oublient pas d’aller jeter un oeil sur le deuxième, hein: Pont du Rock 2015, le vendredi
si tu te mets a poil pour la 10eme je veux voir cela 🙂
Moi aussi je veux voir ça…..iiii
Ok ok, je vois le genre les filles, c’est ce qu’on appelle du pousse au crime non? Le truc, c’est que j’aime les défis! 😀