Festival du Roi Arthur 2019, jour 1: le vendredi!

Nous y voilà. Levé à 4h du mat’ pour le job, je pars en courant, passe par la maison pour récupérer la glacière et file direction Bréal sous Montfort. La route est nickelle, l’arrivée sur le parking tout autant avec un bénévole compréhensif qui m’autorise à choisir ma place pour le WE. Le temps de se rafraichir un poil, et je cherche mon chemin pour accéder à l’espace presse. C’est ça la vieillerie, on s’attache aux habitudes et quand ça change… la cata! 😀
Pour autant, j’arrive à temps pour mon premier RV, avec Jérémy Frérot. Pas de chance, les deux collègues qui étaient calés sur le même horaire sont en retard. Monsieur Frérot est super compréhensif et propose de décaler. Le temps passe, et rien ne se passe… 😉 Le couperet tombe, la rencontre finit par être annulée, dommage.

L’accueil est une fois encore super chaleureux, l’équipe du Roi Arthur est il faut le savoir, aux petits oignons. Les copains arrivent, beaucoup de têtes connues, ça sent la bonne ambiance. Je suis motivé comme jamais.
A peine le temps de se valider l’accès en fosse sur le bracelet, et on file sur la scène Excalibur pour découvrir les locaux de l’étape, le quintette rennais Born Idiot. Décalé jusque dans le look, une pop métissée et résolument indéfinissable résonne joyeusement. Cachés derrière leurs binocles solaires à la John Lenon, les garçons sont heureux d’être là, et nous éclaboussent de leur bonheur.

Koba LaD, comment dire… ? Cela fait parti des groupes qui sont tellement loin de mon univers, que l’on a du mal à se rencontrer et encore plus se toucher. Adulé par son public aussi enthousiaste que jeune, mon déambulateur, mon dentier et moi même restons perplexes et de marbre devant cette scène. Quant à Momi, c’est devant ses clichés qu’elle peste. Elle n’aura jamais fait autant de post-traitement/modif’ avant mise en ligne.

Ce ne sera donc pas en mode intime que je fais la connaissance de Jérémy Frérot, mais sur la scène Excalibur. Le presque trentenaire nous promet un voyage au grée des flots, l’équipage étant en tenue balnéaire entre marinière et pantalon retroussé, on n’hésite pas à lui faire confiance et à embarquer avec lui. D’autant que j’ai appris qu’avant de se lancer dans la musique, Jérémy en vrai passionné de sport, a fait une excursion dans le milieu des sauveteurs en mer, ce qui fait forcément de lui un héro pour le mini Tom de Momi. Le tout est bien sympa, suffisamment léger et agréable pour me faire oublier cette rencontre ratée.

Un an après St Nolff, je retrouve une fois encore Danakil. Alors quoi dire que je n’ai pas déjà dit? Bé pas grand chose j’avoue. Un set propre, sans surprise. Le tout est assez souriant. Le côté revendicateur humaniste se cache jusque dans le look, Balik le frontman arborant un TShirt  de l’association « SOS Méditerranée ».

Alors je ne suis pas une adepte des toutes  premières heures. Avec les amis pour la plupart embourgeoisé du lycée, on était plutôt Dépêche Mode, the Cure, Pet Shop Boys, Duran Duran voire A-ha et déjà nostalgique de Téléphone… « La Fièvre » a commencé à me titiller les esgourdes. J’ai encore plus mordu avec la célèbre « Ma Benz », j’ai envie de dire, forcément. Morceau à part entière de Suprem NTM, sorti en 1998,  avec 40 000 albums vendus le jour de la sortie, constituant ainsi un record pour un disque de rap. Perso, j’avais déjà vu Joey Starr sur scène via son projet Caribbean Dandee, avec Nathy Boss. Je découvre en revanche Kool Shen en live.
Bon, tu connais ce moment où tu entends les réacteurs de l’avion chauffer et accélérer en bout de piste pour le décollage? Tu sais quand tu te sens obligé de t’accrocher aux accoudoirs dans le cas où l’avion décollerait sans toi… Bon, bah, on est dans le même topo: ça envoie direct, tu t’accroches, tu décolles, tu respires en gardant ta dignité, et tu profites… bref, ça déchire!

C’est sans doute moi, ou alors l’heure du crime à laquelle commence le set de Jungle, mais je passe complètement à côté. J’ai l’impression d’assister à une cérémonie d’une pseudo secte baba-cool des années 70. Désolé les anglais, mais ça doit être un chouia trop conceptuel pour moi.

Allez, la classique dernière photo du groupe électro qui clôt la journée. Ce soir c’est Bon entendeur. Attention, je n’ai rien contre l’électro hein. Même si c’est pas ma cam, j’aime aussi me faire surprendre. Par contre, il faut vraiment prendre conscience qu’en terme d’images, donc de photos, bah c’est souvent proche du néant à shooter.

Et nous y voilà, mon ami. Toi que j’ai croisé, par ici, ou même par là. Toi avec qui j’ai échangé 2/3 mots, juste un sourire ou carrément un godet. Ta trombine est peut être juste en dessous. Si c’est la cas, bienvenue dans le Monde de Kiki, et merci. Je ne te demande qu’une chose, si tu prends une photo pour la partager sur les réseaux sociaux, garde la signature et tu as le droit de créditer et de faire de la com’ pour le monde de Kiki, hein. Merciiiiiiiiiii ^^

Quelle magnifique première journée pour cette 10 ième édition. Si tous les ans, les terrains de jeux changent pour permettre  aux agriculteurs de faire tourner leurs cultures, cette année, il y a eu de l’innovation. La disposition a fondamentalement changée. Les 15000 festivaliers ont été accueillis sur 1,4 ha revisités. Au départ, j’étais un peu largué. Mais très vite j’ai apprécié le rapprochement des deux scènes de l’espace presse… un confort de travail indéniable, et du temps capitalisé pour raconter plus de conneries entre potes pour lâcher la pression, ça n’a pas de prix!
Pour moi, c’est l’heure de rejoindre mon duvet et reprendre des forces pour remettre ça dès demain matin. Cette année, suite à mon expérience de l’année dernière, j’ai prévu une couverture supplémentaire, pour parer aux nuits fraîches. Allez, bonne nuit! 😀

Un commentaire :

  1. Super galerie Momi !
    Je t’accompagne (avec déambulateur) sur le même ressenti pour la plupart des artistes mentionnés 🙂 C’était une chouette soirée !

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