Réveil du petit poilu simiesque que je suis, avec les poules comme d’hab! Réveil de Momi la princesse qu’elle est, avec 2 grammes dans chaque poche… Naaaaaaaaan, c’est une blagounette… elle n’a pas de poche dans sa nuisette en satin! 😀
Et pour de vrai, même si on a cette habitude de se lever tôt, on a super bien dormi: ça change des nuits en camion.
Retour sur le site en milieu d’aprèm. Et là les discussions vont bon train.
Les conditions de captations sont affichées à l’espace presse.
De quoi je parle? Bah d’un truc qui est la base du boulot de photographe de live/concert/festival/spectacle… Une fois accrédité pour l’évènement, tu n’es jamais sûr de pouvoir travailler à ta guise. La grande règle dominante est qu’on a le droit de photographier les 3 premières chansons et de se débrouiller pour que ce soit représentatif du set, selon la sensibilité de chaque photographe qui y met sa touche artistique, forcément.
Sauf que, on se retrouve confronté régulièrement, voire de plus en plus fréquemment, à des validations, voire des contrats. On se retrouve alors pour résumer la situation en quelques mots, à devoir se déplacer sur les évènements, y passer du temps, sans savoir sur quoi on pourra s’exprimer librement, ou ne pas faire du tout, en passant par le « choix du roi » qui tombe comme un couperet. En gros, tu fais les 3 premières chansons, c’était toooooooooooooop…. (mais comme tu es soumis à validation, tu dois traiter genre les 10 photos qui représentent pour toi le set…. tu les envoie à Pimprenelle pour qu’elle te dise ce qu’elle en pense, et elle sélectionne 2 photos sans explication, parce que…. ce qui conclut laconiquement de nombreuses heures de travail. Et surtout que en parallèle tu peux voir des photos des copains qui ont été validées, alors que la tienne à la quasi identique ne l’est pas…).
Top ou pas, tu dois faire avec 2/3 photos choisies par la sœur de Nicolas, pour représenter, et narrer, ton ressenti. J’ai plutôt le sentiment aujourd’hui, que l’on demande implicitement de ne pas raconter ce que l’on a ressenti, mais plutôt ce que la direction marketing produit veut montrer. Il est bien connu qu’un paquet de gâteaux dans un secteur très concurrentiel, se vend avant tout avec son packaging étudié pour toucher des cibles bien précises, et que le consommateur moderne serait bien perdu, s’il se retrouvait dans un rayon avec que des emballages neutres, ne sachant plus comment trouver des gâteaux qui lui tapent dans l’œil.
Sur ces bases là, je ne peux pas m’engager moi, à conter une scène qu’elle m’ait plu ou pas, quand on m’impose de façon compendieuse ce que je dois exposer. Tu voudras donc bien comprendre que tous les artistes concernés ne seront représentés dans les reportages en suivant ces règles imposées, par eux même ou leur entourage (parce que là, nous sommes dans un flou total, les validations ayant lieu de façon totalement laconiques et top secret), que par les images validées par autrui, et donc pas ma propre sélection, sans autre commentaire subjectif de ma part. Et bonne nuit les petits, avec Nicolas et Pimprenelle.
Après ce long monologue, certes un peu ennuyeux, mais nécessaire pour que tu comprennes le pourquoi du comment, je vais passer enfin aux réjouissances : la deuxième journée au Festival du Roi Arthur, à savoir le samedi.
Allez là on y va, et on commence avec la première scène de la journée.
Kalika (sous validation )
Puis là, je fais mon mea culpa. En effet pour Ladavina dont j’ai eu de très bons échos de la part des copains qui ont eu la chance d’y aller, je n’ai moi même pas pu être en fosse pour cause de RV pour une ITW à la même heure, et comme je ne peux pas me couper en deux, il a fallu que je fasse un choix. Encore désolé.
On passe au suivant? Comment te dire, cache-cache Boris, même pas le droit de prendre un écran de retransmission en photo, encore moins d’imaginer mettre un pied en fosse. Interdiction totale et formelle pour nous de communiquer sur la scène suivante. Sans image, et sans son. La bulle quoi.
Dinos, encore une découverte pour moi. Oui, tu auras compris que le rap ne fait pas partie de ma culture de base.
Un jeune trentenaire qui a déjà 10 ans de métier… autant te dire qu’il semble savoir ce qu’il veut, et il le fait bien vu le partage qu’il a avec son public.
Je tremble un peu avant de rejoindre la scène suivante. Un groupe que j’ai déjà croisé sur scène, et qui est le premier à m’avoir fait changer ma vue de la musique électro/électro-pop. Ce collectif a une capacité diabolique à t’embarquer dans leur univers drolesque, spectaculaire, et unique dans leur métissage de son. Leur zone de confort est plutôt une salle fermée où ils ont la possibilité d’aller chercher chacun des des spectateurs venus les voir eux. Aujourd’hui, ils sont dans cette situation moins évidente d’un site très étendu, pas forcément là pour eux… leur défi est donc de créer cette osmose qui fait que leur show devient une véritable fête.
Originaires d’Aix en Provence, 3 jeunes autodidactes font connaissance avec la musique en passion commune. C’est au lycée que deux autres se joignent à eux. Ils commencent alors à jouer à 5 garçons dans les rues d’Aix, les bars et autres… Et Liliboy dans tout ça me diras-tu? Elle arrive en 2009 à temps pour enregistrer le premier EP. Ce n’est à priori pas elle qui a le plus stressé pour son premier concert, mais plutôt au niveau de la batterie avec Soubri qui a eu un peu de mal à garder sa dignité. 😀
Ils sont aujourd’hui à 6 CD studios, dont le dernier est fraichement sorti en 2022, « moustache gracias ». La scène est un vrai terrain de jeu pour eux, et s’ils gardent la fraicheur de leurs débuts autodidactes, et ont tout des grands, en toute humilité.
Défi relevé pour les Aixois. Une ambiance de dingue sur le site de Mafeu, du plus jeune au plus âgé, tous sont happés par leur énergie débordante, le show flamboyant et leur son incroyable. C’est énormissime et j’en redemande!
Last Train remplacent Rival Son qui ont annulé leur tournée européenne. Je suis super content de les retrouver sur cette belle fête. Le quator alsacien a toujours cette soif de la scène depuis plus de 10 ans de carrière. Assurément rock, mes esgourdes les remercie de ce set enflammé.
Vitalic se présente derrière ses platines pour assurer la fin de cette belle journée. Avec une formation initiale de musique classique, c’est bien un son techno qu’il nous propose sur un plateau électro. Bon app’ ! 😉
Et tu t’es vu quand tu fais la fête? Bah c’est peut être le moment… tu t’y vois ou bien?
Un grand merci à tous pour cette formidable journée sur les terres de Mafeu. Il est l’heure d’un bon dodo avec nounours, ou pas.
La suite du Festival du Roi Arthur avec la journée du dimanche, c’est par là:
http://lemondedekiki.net/le-festival-du-roi-arthur-2022-le-dimanche-3-3/
Et si jamais tu as loupé la première journée du samedi, c’est par ici:
http://lemondedekiki.net/festival-du-roi-arthur-2022/