Les 30 ans du festival au Pont du Rock, le vendredi (2019)

Ce WE, je sors la prisonnière à la jambe de bois. Après 2 semaines d’enfermement complet à la maison, youhou, on s’octroie 2 soirées de pur bonheur à Malestroit. Dès que la cloche de sortie sonne, on saute dans l’automobile, direction la petite cité de caractère en fête.

La route se passe plutôt bien, et on arrive dans les temps. Heureusement l’Oust est une rivière, et non pas pas un…. étang. Qui a dit que ma blague était pourrie? Je veux des noms! Erf, nan, laisse tomber, elle est vraiment pourrie.
Cette année, pour la première fois, on nous remet des bracelets cash-less, pour nos dépenses, certes, mais aussi pour les accès aux différentes zones du festival. Le tout est de réussir à trouver une place sur le poignet un peu encombrer de breloques estivales de Momi… Et oui, elle ne peut pas s’empêcher comme dan sa prime jeunesse de faire des bracelets brésiliens et paracordes, et quand on aime, on ne compte pas! Pis d’abord, maman elle a dit qu’elle peut. 😀

On se permet de dire bonjour tranquilou bilou à tous les copains déjà dans le place. J’adore ces retrouvailles. On se donne des nouvelles, on échange des anecdotes, on rit… Le dossier de presse et les conditions de prises de vue récupérés, c’est le moment de se préparer à passer dans la première fosse.

On attaque avec les Layonz, les vainqueurs du tremplin, qui ouvre donc cette édition anniversaire. Le public est peu nombreux. L’ambiance est encore dans le camping. Pour autant, ils ne baissent pas les bras, et font preuve d’une belle énergie.

Juste le temps de passer sur la scène grenouille, et le concert de Vanupié démarre. Le public arrive enfin, l’ambiance monte d’un cran donc côté festivalier!

Dans la série hip-hop, rap, reaggea, musiques urbaines and co, on enchaine avec Jahneration. Théo et Ogach nous présentent leur nouveau set.

Bénabar, un moment que j’attends! Et il arrive. En terme de son, c’est évidemment pas trop ma cam’, mais le personnage central m’intéresse beaucoup plus. Avec ma passion de mots, j’ai très envie de découvrir le conteur sur scène. Je ne suis pas déçu, il a du pep’s le monsieur. Le public est sous le charme. Je ne boude pas non plus mon plaisir de retrouver de vieux tubes chargés de souvenirs. C’est un chouette moment!

Après un court tête à tête avec monsieur Bénabar, j’arrive en retard dans la fosse pour PLK. Nan, encore du jogging en veux en voilà. Là, j’avoue, je sature. Maurice, tu pousses le bouchon un peu trop loin! C’est l’heure pour moi de passer à table, et reprendre des forces pour la fin de la soirée! Je ne me laisse pas le temps d’écouter et bats en retraite.

Là évidemment, je suis dans mon élément. Le ventre plein, la jambe de bois apaisée par les médocs, je me réjouis de redécouvrir le Bal des Enragés. Parfois le réchauffé a du bon. Les Tagada Jones, Lofofora, No one is innocent, Black Bomb, Loudblast et Punish Yourself se réunissent pour foutre le feu sur la scène Grenouille. Kemar est toujours aussi explosif, Klodia Sparkling toujours aussi spectaculaire, chacun trouve sa place, je me régale.

J’avoue que de me retrouver devant la scène Dragon pour Georgio, rappeur de son état, me fait moyennement kiffer. Pour autant, leur scène est vraiment sympa. Vraiment dynamique et colorée, je me suis laissé prendre, ce n’était pas désagréable.

Rien de tel que la Ruda pour mettre du bon rock dans la soirée. Toujours aussi efficace, armés de leurs cuivres, ils embarquent le public dès les premières notes. C’est bon!

Je suis très curieux de voir Ofenbach pour clore cette soirée. Je ne te cache pas que mes esgourdes et moi même sommes un chouia déçus. Ils ont très peu de cam perso, passé l’excellent Katchi, ils enchainent pour la plupart des remix de tubes empruntés aux uns et aux autres… Si certains sont très bien faits, d’autre me font un peu saigner les oreilles, sans doute par nostalgie? Visiblement le public n’est pas du même avis que moi, l’ambiance sur le site est très très chaude.

Pour moi, la soirée se termine, et avec tout le bonheur du monde d’avoir vécu cette excellente soirée, je suis plutôt content de retrouver le chemin de mon lit douillet. Cette année, pas de dodo dans le camion, il faut que je rentre pour être à la maison dans les créneaux horaires de Mr et Mme CPAM qui surveillent ma jambe de bois.
Il est temps pour toi, de découvrir quelques clichés de toi et les copains, où les sourires sont plus beaux les uns que les autres.

Un énorme merci à l’orga et bénévoles pour l’accueil, à l’espace presse, ailleurs, partout… de peur d’oublier des prénoms, je vous fais à tous un gros bec! 😉 Bravo aux artistes, et merci pour tout ce que vous donnez. Aux 9000 festivaliers du jour: restez comme vous êtes, gardez vos sourires et votre bonne humeur.
N’oublie pas de regarder les photos du samedi aussi, hein! 😉

4 commentaires :

  1. Superbe reportages et très belles photos, bravo!
    J’apprécie particulièrement celles de Bénabar qui reflètent bien la juste réalité de cette personne, sa grande sympathie et générosité!
    Bravo!

    • merci beaucoup. C’était la première fois que je le voyais sur scène, ais effectivement, c’est le ressenti de ce set très sympa. 😉

  2. Dans vanupié je crois que tu as melange avecun autre bassiste c est pas le bon celui avec la guitare blanche il me semble?

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