Hier soir, après une longue conversation en moi et moi, et l’autre moi au fond à gauche, j’ai fini par trancher: pas de feu d’artifice en sortant du job, mais un bon dodo. Aujourd’hui, c’est donc avec un minimum de fraîcheur que je me dirige vers les remparts de Vannes pour déambuler dans les fêtes historiques de Vannes. Ce sont des animations gratuites, avec comme thème cette année, la Renaissance.
Sur les remparts, je mets donc les ripatons dans un village de 1491, c’est à dire l’année de naissance de Momi, mais chut, c’est un secret! Elle ne fait pas son âge, mais c’est en fait un vieux débrit… 😉
Pontivy escrime me fait sourire avec ses combats théâtralisé. La maisnie des grands gousiers et leur échope de poterie et de cordage régalent les enfants. L’ambiance est sympa, très familiale, mais Momi a des fourmis dans les jambes, et on part faire un tour intramuros. Je croise les Coupeurs de bourses, à mon plus grand plaisir, surtout pour les esgourdes, parce que pour les mirettes, victimes de leur succès, il y avait foule pour les applaudir. Devant la cathédrale, l’envoutante compagnie Yalicka me surprend.
Je retourne vers les remparts pour trouver un coin tranquille à l’ombre, et bien placé pour assister au défilé. Ce n’est pas si compliqué que ça, je m’attendais à pire. Visiblement, les spectateurs ne se positionnent pas sur les remparts, bien leur en fait. Moi, j’ai un décor mythique devant les yeux, et sans la foule. A 16h30, le cortège prend son élan du haut de St Paterne.
Une fois le défilé passé, je rejoins à petits pas simiesques le village des remparts. Tiens tiens, un spectacle de marionnettes! OK, on se la joue fine, et on s’installe à un endroit stratégique duquel on peut s’échapper en passant plus ou moins inaperçu si on n’y trouve pas notre compte… On en n’aura pas l’envie! La vache que c’est bon. J’en ai les mirettes encore toutes embuées d’avoir ri comme une baleine, et c’est peu dire quand on voit la taille de ce cétacé face à moi! Je suis sérieux, c’est juste énorme. Ce monsieur venu de Bourgogne avec un accent chantant du sud-ouest, représente la compagnie du polisson. Comme l’indique son nom, c’est à la fois grotesque et impertinent avec des subtilités bien placées, s’adressant tour à tour aux plus jeunes et à leurs ainés, de quoi satisfaire toute la famille. Je te le recommande!
Avant de repartir, je repasse aux combats de Pontivy escrime.
Il est l’heure pour moi de rentrer pedibus jambus dans ma maisonnée, heureux de cette après-midi sous le soleil. Et non, il n’y aura donc pas de feux d’artifice pour moi cette année. Gageons que je sois de la partie pour ceux des fêtes d’Arvor.
Un grand bravo et merci à tous les participants. Vous étiez bien beaux!
Comme d’hab, que du bon…. rendez vous pour le pont du rock !!!