Un des excellents moments passés au Festival du Pont du Rock (http://lemondedekiki.net/pont-du-rock-2014-vendredi/) m’est à nouveau proposé à l’Echonova et en show case à l’espace culturel de Leclerc. Fallait pas me le proposer, non, fallait pas! 😀
Ni une ni deux, je commande un nouveau TShirt à Momi, j’avoue un peu dans l’urgence, mais bon, à défaut de lui faire les pieds, ça lui fera les mains! Non, mais c’est vrai quoi, déjà que c’est moi qui dois tout vous narrer sur le site, elle peut bien faire ça cette fainéante.
C’est accompagné d’un petit Guillaume Tell haut comme trois pommes que nous nous rendons au show case. Arrivés de bonne heure et d’excellente humeur, puisque ce sont les vacances qui commencent pour le minot, nous sommes au premier rang. C’est bien court, mais bien bon. Le petit Tell équipé de son casque anti bruit, ne s’est pas économisé en pas de danse, en frappe de mains pour le rythme et applaudissements en tout genre. « Les TRRrriGgLlLueEuRFlinDJJJeUUuRRrrR c’est trop génial » conclut-il. C’est avec beaucoup moins d’enthousiasme et beaucoup plus de timidité qu’il se cache dans les jambes de Momi quand Monsieur Paul #armoireaglace lui à gentiment expliqué qu’il l’avait vu bien danser en déclamant un « RUcCChhtüfLlluTccHHHHhhhhTuUuURRRrrRRRrUSsSTüUFlUChhHHT ».
A peine rentrés à la maison, on engloutit notre souper, et repartons cette fois pour l’Echonova. Je croyais que nous étions en retard, mais que nenni, on arrive devant des portes closes, et croisons des visages familiers; le plus surprenant, est que derrière ces visages, ce sont de vraies personnes, si si! Et que nous prenons un plaisir non dissimulé à tailler la bavette avec eux. Les portes s’ouvrent enfin. La soirée commence donc très bien.
Pour ne pas prendre de risques, je ne tarde pas à pénétrer dans la salle pour choisir ma place devant la scène. The Red Goes Black, la première partie venue tout droit de Douarnenez débute. J’avoue que je n’étais pas au premier rang pour eux; ceci dit j’ai passé un agréable moment, contrairement à certaines premières parties qui parfois peuvent sembler interminables.
Les belges débarquent: youhouuuuuuu, les Triggerfinger. J’adore l’idée de leur scène: la batterie au milieu, certes classique, mais devant, ça l’est beaucoup moins. C’est comique de voir le partage du public de connaisseurs et de connaisseuses à la limite de la préparation d’un braveheart… à droite, face au micro de Ruben, les filles; à gauche, face à monsieur Paul, les mecs. Au milieu juché sur son estrade, la batteur Mario devient presque le front man armé de son hilarante folie. En ce qui nous concerne, on opte après négociations de la fille Momi et de moi même, pour le centre… droite! Je me désole un peu de ne pas pouvoir mieux voir Paul, mais pour le coup, entre la configuration de la salle et de la scène, cette place est définitive!
La scène est simple, voire minimaliste, dépouillée de tout superflu, avec juste les essentiels micros et pédaliers, et quelques caissons de retours discrets; mais sous les chaussures élégantes de ce trio infernal, elle devient grandiose. Ils se démènent sans compter. On tape des mains, on rit, on crie, on sourit, on rugit de bonheur… et Mario dégouline à vue d’œil. Rappelle moi combien de litres d’eau avons nous dans le corps??? 65% du poids soit en moyenne 40 ou 45 litres? Ok, bon, alors il va falloir picoler pour remettre tout ça d’équerre, parce que là, il a perdu au moins, oulà … 8 pintes, je pense! 😀
Je n’ai rien vu passer. La scène est éteinte, et on reste devant en tapant dans les mains un moment avant de comprendre qu’il n’y aura pas de deuxième rappel. On en voudrait encore. Quand je regarde ma montre, je me dis pourtant qu’il est largement temps pour moi de filer au lit. Je suis debout depuis 20 heures, et dans moins de 5 heures je suis de nouveau au taf. Même pas peur. Je suis chargé de bonnes énergies, transmises et partagées par ces rockeurs dandies.
Merci à eux: YOU RULE! ^^
Merci aussi à l’espace culturel de Leclerc, et à l’Echonova pour le super accueil.