Tout commence par un Chifoumi : on va plutôt se promener dans les terres, ou en bord de mer?
Comme tout me va, adjugé vendu, on va voir les bateaux. Nan nan nan, je n’ai pas perdu, parce queeeeeeee, je ne perds jamais! 😀 Direction la Base de Lorient, où il se passe toujours quelque chose. J’arrive sur place les mains dans les poches et les mirettes grandes ouvertes : la météo est avec nous ! Momi quant à elle, elle voyage léger, du moins, le bras gauche un peu plus lourd qu’à la normale, mais du matériel photo bien light, avec un seul objectif, et pas le plus lourd pour le coup. Mais très honnêtement, on s’en fiche un peu, voire beaucoup, on vient juste prendre l’air.
Alors que l’on se sent très petit devant le Sodébo, une dame interpelle la donzelle armée de son boitier qui semble légitimer son savoir sur la vie de la Base, pour lui demander où est le bateau de Thomas Ruyant?! « Heu, dans ton … ? Enfin, je voulais dire, je ne sais pas du tout… Pourquoi cette question? »
De là nous apprenons que cet Imoca, doit être mis à l’eau ce midi. Hum huuuuum… Je me jette sur le bigo, et trouve l’info direct: lève le nez, il est devant toi, sur le quai Papin! 😀
Un petit coup d’œil sur la tocante, et zou, on y va de ce pas.
Bien calés en retrait, loin de la foule, on se pose, et on attend. Les passionnés sont bien présents, et les médias fourmillent. Et c’est paaaaaaartiiiiiiii, pour une nouvelle aventure. Le nouveau joujou de Thomas s’appelle le « For People ». Et on a hâte à le voir dans l’eau! En attendant, on se demande si c’est un drôle d’oiseau, ou un poisson volant?
Forts des expériences avec LinkedOut, ce foiler nouvelle génération est l’aboutissement des enseignements tirés par Thomas Ruyant et son équipe, pour prétendre pouvoir taquiner le podium du prochain Vendée Globe.
Sur un plan de l’architecte Antoine Koch et du cabinet Finot Conq, il a été construit chez CDK à Lorient.
Entre une certaine envie de retrouver un minimum de confort et arrêter de se faire malmener durement à chaque vague, la fiabilité et évidemment la performance du bateau sont assurées. On aboutit à un bouchain tendu vers l’arrière source de puissance, une carène fine qui limite la trainée, et un avant banané… et moi les bananes, j’aime ça, foi, de petit singe!
Enfin, le bateau touche son élément… c’est toujours un moment d’émotion.
Thomas Ruyant a opté pour un cockpit plus fermé, et surtout plus protégé dans lequel il pourra plus facilement accéder aux winches et moulins dans une optique de confort et de sécurité. Il va garder pour autant une très bonne vision sur l’avant. Mais c’est sur le pont revu et corrigé, qu’il répond aux médias. D’une forme baignoire sur le LinkedOut, ils ont privilégié au contraire une forme permettant l’évacuation de l’eau. De toutes manières, il n’avait pas le temps de se faire un Spa en course, alors autant l’abandonner! Hein, j’ai un truc qui ne va pas?
C’est pas le tout, mais les émotions, ça creuse! Alors une fois le bateau maté, on part grignoter un bout à notre cantine préférée. Repus, on hésite à rentrer dans nos pénates, mais the question is… » what is Mananah?… The question how cares? »(*) Oups, je m’égare. La question est : « Qu’avons nous de prévu à la maison immédiatement? » RIEN! Ok, il n’en faut pas plus pour retourner sur nos pas, et voir où en est le « For People ». Et bah tu sais quoi, il est prêt à quitter le quai Papin, pour rejoindre son ponton. Et je suis super content de pouvoir y assister!
C’est une bien belle journée… je rentre le sourire aux lèvres en me disant qu’on était bien mieux là, qu’entre 4 murs!
On va suivre cette aventure de près! 😉 Bons vents!!!
(*)Et pour ceux qui n’ont rien compris à mon charabia, je te mets une petite vidéo, qui te permettra soit de me détester, parce que ça reste bien dans la tête, soit de faire sourire de nostalgie, soit de me détester de nostalgie… enfin, bref, c’est cadeau! 😀