Pour des raisons professionnelles, je n’ai pas pu me joindre à la première journée. A mon arrivée au complexe André Deleau, je découvre les demi-finales de la matinée. Le programme s’annonce réjouissant!
Après quelques checks et salutations chaleureuses, je finis par m’installer sur les gradins. La chaleur est d’ores et déjà au rendez-vous!
Pendant que Kélia Le Bihan (N°43) affronte Théo Gravouil (N°54), j’assiste à la demie Clémence Fayol (N°56) /Gaëlle Desperrier (N°21). Je suis contente de retrouver Clémence, toujours aussi bienveillante. Pour autant, elle s’incline face à Gaëlle en deux sets 6/1 6/2, pendant que Kélia obtient son billet pour la finale avec un match plus serré 7/6 6/3.
L’enchainement est rapide: les demi-finales hommes voient s’affronter Boris Fassbender (-15) /Luc-Alexandre Fomba (-15) et Romain Jouan (N°94) /Adrien Gobat (-15). Bien installé dans les gradins, j’assiste à la qualification expédiée de Romain contre Adrien avec un 6/3 6/1 pendant que Boris le rejoint en finale avec joli 6/3 6/2.
Une pause s’impose! Mon ventre crie: « FAMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINE! » Et mon petit corps poilu réclame à boire. Il fait déjà bien chaud, et j’ai la pelure toute desséchée. Alors c’est l’heure du ravitaillement. On profite alors d’un petit coin d’ombre et l’Open de Vannes prend tout son sens, heureusement sans Cyril Hanouna. Un vrai bonheur de retrouver toute cette équipe drolatique à point.
Et c’est déjà l’heure de lancer les finales. Le gymnase s’est transformé en four. Et quand je te dis four, c’est pas un thermostat 2 pour décongeler le pain quand t’as la flemme d’aller à la boulangerie le dimanche matin. Nan nan nan, que nenni, on est sur le rôti de bœuf sur un 7/8 là pour le repas de famille du midi avec belle maman!
Cette édition spéciale couronne Gaëlle Desperrier sur un 6/4 6/2. Perso, je suis super fan des services de Kélia. Le geste est magnifique, et la frappe détonante.
Toutes les portes sont grandes ouvertes pour tenter de créer un courant d’air sans vent… tu vois c’est comme vouloir nettoyer son parebrise tapissé par un goéland qui a pris ton auto pour ses toilettes, en mettant les essuie-glaces en route avec le réservoir de lave-vitre vide. Inutile, voire, navrant. Mais qu’à cela ne tienne, l’enjeu est là, c’est la finale homme qui démarre.
Boris s’accroche au premier set, mais la fatigue est là, et le deuxième set n’est qu’une formalité pour Romain qui gagne cette édition spéciale 6/3 6/0.
Un énorme merci pour l’accueil et votre disponibilité tout au long de cette journée, pour le coup chaleureuse dans tous les sens du terme, et bien sûr bravo aux vainqueurs et challengers. 😉