Je n’étais jamais allé aussi tardivement au Parc de Branféré: le 29 octobre, soit 3 jours avant la fermeture hivernale du site. Des paysages magnifiques, des animaux sereins, une météo assez clémente… bref, le bonheur de redécouvrir les lieux avec des lumières et des couleurs encore jamais vues.
Si tu aimes les happy-end, surtout, lis bien cet article jusqu’au bout: tu y découvriras deux secrets… 😉
J’arrive juste pile poil simiesque, bien sûr, à l’heure du nourrissage des gibbons. Et je suis sur le séant d’admiration de voir l’agilité du mâle à intercepter les pommes tout en douceur. Je pense avoir découvert le meilleur joueur de pelote basque à la main, du monde entier de tout l’univers du parc de Branféré, si si si!
Pour ne pas déroger à la règle, je file derrière le château pour rendre visite aux wallabies avant l’arrivée des groupes.
Hop hop hop, pas besoin de réserver notre place aujourd’hui, pour le spectacle des oiseaux! On arrive alors que ça commence déjà, et pourtant on est idéalement placé: joie!
C’est l’heure de se restaurer: pique-niiiiiiiiiiiiiiiiiiique! Allez, on rebrousse chemin, pour mieux revenir, le ventre plein cette fois!
Je découvre les bébés pandas roux, je ris avec les loutres, et pénètre pour la première fois sous le bassin des phoques. J’avoue qu’à ce moment là, madame météo nous fait une drôle de plaisanterie: on hésite quelques secondes à plier bagage pour se mettre aux abris le temps que ça passe. Mais en fait, Momi ne fait que ranger son matériel, et c’est déjà fini. Je soupçonne fort, que le doudou du petit Guillaume Tell qui nous accompagne, un petit escargot malicieux, choisisse ce moment humide pour échapper à notre vigilance et tailler la route, à la vitesse… bah, d’un escargot quoi! ^^
Au cours de la déambulation en forêt, je ne cesse de m’extasier sur les couleurs, et le calme des animaux. Sans pudeur aucune, j’assiste à des câlins et du repos bien mérité.
Exceptionnellement, la fin du parcours est plus rapide que d’ordinaire. Les singes sont plus calmes. Bon, ok, les capucins eux, non: j’ai presque du mal parfois à les imaginer dormir d’ailleurs! Quant aux gibbons à bonnet, pas mieux: alors eux, ce sont de grands malades qui me régalent chaque fois de leur explosivité. Leur détente et leur vivacité, associées à leur caractère joueur, me captivent, et j’ose avouer, me font mourir de rire.
Par contre, ce sera sans les chiens de prairie pour cloturer la journée: ils sont déjà tous partis en hibernation.
Il me reste deux secrets à te livrer avant de conclure ce report!
Le premier, c’est que j’ai eu affaire à des animaux joueurs, et très intrigués par l’objectif; j’ai donc décidé de te faire une galerie de portraits « selfies » où chacun s’est mis sur son 31. Attention, pas de moquerie, hein! 😉
Le deuxième secret qui n’en sera plus un: au moment de quitter le parc, après une cascade digne de Bébel, le mini Guillaume Tell finit le nez par terre; c’est pas vraiment la faute à Voltaire ceci dit. J’accuserai plus aisément la fatigue d’une journée de marche et de jeux sans sieste. Toujours est il, que pendant que Momi s’assure du bon fonctionnement de la mécanique du genou, je cherche Ludo, le doudou escargot du petit gars pour le consoler. Et là, c’est le drame: il n’est plus là!
Après avoir prévenu à l’accueil, c’est donc sans le copain réconfortant que l’on rentre à la maison et nous arrangeons tant bien que mal des doublures. Et au bout de 3 jours, le miracle a lieu. Au bout du fil, on nous annonce que la petite cagouille en peluche est retrouvée et va partir par la poste pour rejoindre la maison.
Quelques rapides calculs plus tard, je propose à son heureux propriétaire, de l’attendre dans la boite aux lettres avec une copine vache, pour lui faire la fête à son arrivée. Le petit écolier studieux trouve l’idée sympa, et me dépose dans la boite en partant à l’école.
Ouch, le mini patron nous a surpris en flagrant délis… :/
Je me promets l’année prochaine de revenir à cette date là, tant c’était magique!
Et je tiens évidemment à remercier de tout mon coeur les personnes du parc ou autre, qui ont permis le retour festif de Ludo à la maison, au plus grand plaisir et soulagement de toute la famille.