Festival au Pont du Rock 2023, le samedi

Le réveil se fait tout en douceur ce samedi matin… Mes voisins semblent avoir pris l’option grasse mat’, pendant que Momi, Hervé et moi même avons coché « je vote pour des journées de 36 heures sinon, on n’a pas le temps de vivre ! ». Momi s’installe au bureau à peine le petit-dèj’ englouti, tandis que je m’occupe de prendre des notes sur ce que j’ai vu hier.

Ainsi va la vie en van, une bonne ambiance entre colonie de vacances, travail sérieux, préparation pour ce soir, et récupération. Notre petit trio trouve ses marques, chacun faisant son job le plus discrètement possible. Vers midi, ça commence à bouger autour de nous. Il va y avoir du sport, mais moi j’reste tranquille. Les bénévoles rejoignent leurs postes. C’est le moment choisi, pour faire une petite siestoune réparatrice avant de retrouver l’espace presse.

Les réjouissances recommencent à 17h50 sur la scène Dragon. Les rennais de Clavicule ouvrent cette soirée : le réveil du site est incisif, avec un son post-garage nourri de multiples influences, apportées indépendamment par chaque musicien du groupe. Fier de son 2ièm album « Full of joy » sorti en mars 2023, le quatuor assume une scène grinçante aux textes engagés.

Le talent n’attend pas le nombre des années. Ils n’ont pas encore trente ans, que les membres de Pogo Car Crash Control (P3C) ont déjà un petit bout de carrière derrière eux, et ont répandu leur son rock metal sur plus de 250 scènes dont le Helfest évidemment. Tu prends un chanteur résolument punk-rock, une miss élue meilleure bassiste du concours « SheStreds » 2020, et deux frangins musiciens bouillonnants prêts à faire du bruit, tu assaisonnes le tout de head-banging à foison, et tu te retrouves à brailler avec eux ! 😀

Je suis vraiment heureux de retrouver la « tribu » allemande Meute, et leur scène incroyable de bons sons techno/electro/cuivré ! 😀 Je sais, ça n’existe pas ce genre, mais avant eux, ce show métissé et haut en couleurs n’existait pas non plus, et ça c’est fanfar’stique ! Je suis vraiment admiratif de tous les messages subliminaux ou pas, qu’ils font passer tout en douceur ou pas, mais avec le sourire, assurément. Avec eux, on a juste envie de pousser la fête jusqu’au bout de la nuit, de se trémousser, de frapper dans les mains, et de hurler : encoooooooooore !!! 😀 Ich möchte zu viel, sie wiederzusehen. Danke sehr.

Une chose est sûre, est que Lorenzo aime faire la fête et que son public le lui rend bien. Se sentant un peu comme à la maison, le rapeur rennais embarque les festivaliers du Pont du Rock : moi je reste un peu en gare… sans doute un fossé inter-générationnel avec quelques wagons de valeurs probablement mal aiguillés. La scène n’est pas désagréable, bien au contraire. Voilà.

Quand monsieur Claude M’Barali, plus reconnaissable sous son nom de scène Mc Solaar, accompagné du New Big Band Project rentrent sur scène, il y a comme un souffle qui passe. Un apaisement, pas loin du recueillement. La scène est posée, voire en pause. Les notes de soul/jazz s’échappent de la scène Dragon. Mc Solaar impose par moment quelques phrasés nostalgiques de rap, mais assurément, ses compagnons de scène donnent à ce show, un son agréablement métissé, et dépoussièrent le répertoire sans y nuire. Jolie collaboration que voilà.

Allez, même pas peur, pour la N’ième fois, je vois arriver sur scène Skip the Use, avec toujours le même bonheur. C’est toujours avec un régal sans nom, et pour autant c’est toujours… jamais pareil. Le groupe évolue en gardant son essence et son sens, toujours aussi rock, souriant, positif avec un soupçon de revendication voire de provocation. Le dynamisme de Mat Bastard n’a d’égal pour te faire déhancher, et la communion entre Yan, Enzo et Nelson transforme tout concert en une énorme fête de famille. Une fois de plus, une fois encore, et mais assurément, une fois avant toutes les autres qui arriveront vite, tant j’aime les retrouver.

Le rappeur Niska est attendu par le public massé devant la scène pour ne rien rater de son set. Tous reprennent en cœur ses textes. Il n’hésite pas à aller chercher chacun d’entre eux pour partager ce moment avec ses fans.

Il est minuit passé, l’heure du… Twins, des Nova Twins pour être plus précis. Alors là, c’est une surprise de dingue. Je ne connaissais pas du tout. Et c’est une véritable claque : du bonheur en barre. Les anglaises assument le savoureux mélange de rock/rap/hip hop/punk et j’en passe. Elles ont une véritable identité en terme de son, mais également de visuel. Elles ont comme une rage, presque maitrisée, qui vous décoiffe par sa puissance, mais sans nous donner envie de se refaire une beauté capillaire après coup. Les cheveux dressés sur la tête, on se laisse, faire, voire, on en redemande. C’est vraiment au top !

De l’électro/techno pour clôturer la soirée, on n’y échappe pas. Ce soir, c’est Vitalic derrière ses platines, qui met le feu à la scène Dragon.

Voilà, c’est fini, ou presque… il nous reste à conclure ce chouette WE entre nous, autour d’un verre bien mérité.

Et toi? Tu ne t’es pas vu? Pas de panique, je te glisse évidemment quelques photos ou tu pourras peut être te retrouver, toi ou tes amis, parce que sans toi, le festival n’existerait pas ! Alors un énorme merci à toi, naturellement aux organisateurs, bénévoles, la sécu au top, sans oublier les artistes et leurs équipes, qui nous régalent les oreilles et les mirettes. Merci aux copains, d’être toujours là… Momi me glisse dans l’oreille que le diadème a trouvé sa place dans le van, et qu’il la suivra dans toutes nos aventures. Alors à tout vite, par ici ou par là !

Et si tu veux revoir la soirée de vendredi, c’est par là :

http://lemondedekiki.net/festival-au-pont-du-rock-2023-le-vendredi/

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