Festival du Roi Arthur 2019, jour 2: le samedi!

Bah je ne sais pas toi, mais gast, moi, j’ai bien dormi! Et cette année, point de petite fraîcheur nocturne qui te dresse les poils et te fait regretter de ne pas avoir pris le pyjama pilou-pilou. Que nenni, un vrai petit nid douillet et chaleureux. Le réveil se fait en douceur, tout comme le petit dèj de compèt’. Et hop, je mets tes baskets, chouette c’est sympa tu verras, viens surtout n’oublie pas, vas-y ramène-toi et tout le monde chez l’roi. Ce soir c’est la boum dans le champs du Mafeu, les parents sont partis,  faut que tu téléphones
Wouap dou bap …. Et surtout fait bien gaffe de n’oublier personne! Argh, je m’égare!!! Nan, mais nan… Hum hum, je me reprends.
Je disais donc, je mets mes couvre-pieds à lacets, voilà voilà, et je pars me perdre dans le village. Le soleil tape déjà fort. J’adore cette ambiance festive partagée par tout le village. Si le festivalier avoir chaud, l’autochtone toujours arroser lui! 😀

Je rentre au campement pour une pause dinatoire salvatrice. Enfin de l’ombre, pour me refaire une santé, et accessoirement me ravaler la façade bien moite et plâtrée par tout ce qui vole dans l’air. C’était la minute glamour, biiiip.
A 17h30, je retourne sur mes pas, cette fois sans me perdre, pour rejoindre l’espace presse.
Peu de temps après, The Rumpled réveille le Mafeu. Des italiens qui font rock celtique teinté de sons ska et punk, et qui en plus le font bien, ça te parle? Promis ça réveille un festivalier qui a encore (ou déjà) 3 grammes dans chaque poche. J’adore. Je ne peux m’empêcher de penser à ce chouette groupe de Belfort, FFR Celtic Fiesta qui pourrait garder la tête haute sur ce sympatoche site du Roi Arthur. Mais pour le moment, je découvre avec délectation le sextuor et son folk irlandais. Encoooooooooore!!!

Petite halte à l’espace presse… je fais la fête à la magnifique corbeille de fruits, mais aussi incroyable que vrai, ce soir, il n’y a pas de banane! Mais c’est quoi ce scandale, la banane, c’est la vie! Ne serait pas un collègue qui aurait déjà tout mangé? Hum huuuuuuuuuuuuuuuum… Faudrait’i pas bigophoner et rencarder l’inspecteur Derrick pour résoudre cette affaire?
En attendant, Matt et Yan passent à l’espace presse répondre à quelques questions, et accessoirement prendre une petite tof tous les 3! Ma’ vous non plouuuuuuuu, vous n’avez pas changéééééééééééééé…. clic clac, c’est dans la boite. Merci aussi à Laurie et Pascal pour avoir permis cette nouvelle rencontre. Zut, j’aurais largement dû rester tranquille à la conférence de presse avec les gars.

……..
Je profite de ce petit interlude silencieux, pour t’expliquer deux trois choses qui font rêver plus d’un photographe ou pas… Tout artiste ou manager est libre de dicter ses propres directives concernant la gestion de son image. Pour la plupart, Momi comme tous les copains ont le droit de shooter les 3 premières chansons  et de diffuser les clichés qui nous semblent retranscrire notre ressenti du set. On s’en accommode en restant parfois sur le site pour mieux cerner la chose, parce que on est bien d’acco, c’est intéressant de voir l’ensemble du show pour mieux en parler. Mais, parfois, on doit signer un contrat, parfois on doit faire valider des clichés avant diffusion, parfois, on n’a pas le droit de mettre un pied dans la fosse, parfois, on n’a même pas le droit de regarder l’artiste… heu, non, là, ce n’est pas encore un vrai… peut être un jour?! Donc, quand on est soumis à validation, on présente des clichés sélectionnés pour raconter notre ressenti, et l' »équipe » de l’artiste au sens large, choisit ou pas, des clichés. On se retrouve ainsi avec 3 clichés sur 10 présentés (et sur lesquels on a passé de temps au moins pour les signer, et les post-traiter) qui ne représentent rien de ce que l’on veut raconter… et dans ce cas, je préfère les oublier et surtout ne pas communiquer sur un artiste qui ne nous donne pas les moyens de travailler dans de bonnes conditions. Double avantage, moins de travail pour rédiger le report pour moi, et l’artiste ne verra pas son image ternit par des photos qui ne lui conviendrait pas, ni par des mots, puisque Momi n’en dit rien de rien, non, on ne regrette rieeeeeeeeeeeeeeeeeeennn… 😀 Voilà qui explique que parfois, dans des reports de festivals, tu ne retrouves pas un artiste ou un autre que tu as pourtant vu ce jour là sur scène. 😉 Fermons la parenthèse et poursuivons ce chouette festoche!
Zou direction la magnifique scène Excalibur, pour découvrir enfin Emir Kusturika and the no smocking orchestra. Ah ça a de la gueule, cette scène haute en couleur! Chaque musicien arbore le costume qui lui correspond, le tout surmonté d’un sombrero, qui donne un ensemble assurément folklorique et décalé. Du sourire, du dynamisme, les oreilles autant que les yeux profitent de ce très bon moment. Le sexagénaire charmeur, alterne les sourires radieux et les moues dubitatives: il nous embarque dans son univers musical et cinématographie, en reprenant avec ses amis très complices de nombreuses BO devenues des succès. J’adore, et je ne suis pas le seul: il y a une ambiance de fou dans le public!

Des collègues photographes connaissent déjà et m’assurent un  très bon set. Moi, je suis le petit nouveau qui découvre son nouvel instit’. Ma première impression est de me dire que je suis sur le tournage d’une pub pour Polaroid. Un TShirt fièrement arboré, lunette miroir étincelantes… J’apprendrai peu de temps après qu’il s’agit du nom du cinquième album du rapeur. Soit. Youssoupha malgré une blessures apparente à un genou, occupe la scène. Les fans sont bien présents. Alors que Youssoupha avait déjà mis en avant son fils Malik dans une vidéo « maison » (Expérience 1) fin 2018, c’est désormais sur scène que le fiston accompagne dignement papa. Cette complicité est vraiment sympa, et le la jeune pousse ne démérite pas.

J’ai le souvenir d’une belle scène pour Caravan Palace, tout le monde bien sapé, de la petite robe, de la dentelle virevoltante au rythme endiablé des pas de danses de Zoé Colotis. J’ai hâte, ça va faire de jolies photos! Petite déception: un combishort ne fera pas autant d’effet. Il manque un peu de peps en  terme vestimentaire, alors que c’était ce qui m’avait enthousiasmé la première fois que je les avais vu. Dommage, ça représentait vraiment leur univers. En revanche mes esgourdes sont ravies. Le son est toujours bon. Je passe donc un bon moment!

AaaaaAAaaaaaaAAaaaAahhh, Skip the Use. Un pur bonheur de les voir chaque fois sur scène, Un déchirement de les avoir vus se séparer. J’ai vu les deux projets indépendamment, d’un côté Matt Bastard en solo, et de l’autre les No Face. Franchement ça ne déméritait pas, hein, mais rien ne remplace le collectif, leur dynamisme partagé, leur complicité qui dégouline sur scène! Grâce à un manageur qui mériterait d’être encadré « Meilleur manageur du mois » au dessus  des néons « Skip the Use », on a l’autorisation de rester tout le set en fosse. Avec bienveillance, Matt invite des jeunes filles à partager la scène le temps de Ghost.  C’est un vrai moment de bonheur et de fraîcheur de les voir fières à côté de leurs idoles. C’est reparti. Ça jumpe de tous les côtés, ça court, ici, là, déjà de l’autre côté, mais non l’autre… stooooooop, une pause histoire de balancer deux  trois vannes. Personne ne se formalise, on est en famille, et on est bien! Gast, que c’est bon de retrouver Skip the Use!!! MERCI et BRAVO.

Si Théo reste par la force des choses assez statique, il occupe la scène avec son impressionnante structure métallique et ses superbes jeux de lumières. Il garde de ses « premiers amours » avec son groupe Superpoze, ce côté rock assumé.  Ordi, pads, caisse claire, guitare… Fakear et son bonnet bien enfoncé sur ses bonnes oreilles, jouent entre sons électroniques et rock, et nous font oublier qu’ils sont seuls sur scène.

C’est déjà la fin de la soirée, et on n’a toujours pas de nouvelle de l’inspecteur Derrick. Avec sa légendaire lenteur, il serait en route… Gageons que d’ici demain, il arrive à l’espace presse, pour enquêter sur cette disparition de bananes!
Je t’ai croisé samedi? Pitêtre bien alors que tu vas retrouver ta trombine par là! Mais souviens toi, sois cool comme tu l’as été quand on s’est croisé, garde bien la signature, le crédit et, lâche toi pour la com’ du Monde de Kiki si t’aimes bien, hein!

Enfin l’heure d’aller dans le duvet… mes yeux s’en réjouissent, mais ma tête a déjà hâte d’être à demain pour le troisième et dernier jour du Festival du Roi Arthur!

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