Festival du Roi Arthur 2024, le dimanche ! (3/3)

Ce matin, je me réveille sans la pluie. Enfin, je me réveille, c’est beaucoup dire. Disons plutôt que mes paupières d’un commun accord, ont mis fin à leur étreinte nocturne, pour découvrir ce que réserve cette dernière journée du festival du Roi Arthur 2024.

Tout va bien. Momi vaque à ces obligations, et prépare tranquilou son matériel pour la soirée. Du moins, la soirée qui commence tôt puisque le premier concert est à 16h. Peu de place à potacherie ce matin avec Hervé et Momiflette. Alors que nous en sommes à quasi 50 sets en moins d’un mois, une sorte de routine semble être installée. Les cartes se vident, les batteries se remplissent; la fatigue prend sa place, le café se vide… Heureusement, le plaisir d’être là reste intact, et la curiosité de nouvelles scènes reste un moteur.

C’est tout à la cool que s’ouvre cette dernière soirée, avec le groupe Later. Le quartette tout droit venu de la capitale, nous présente une scène pop, propre à l’oreille, propre sur scène. Jolie mise en bouche.

J’enchaine avec Calum Stewart, un écossais, compositeur, musicien, et enseignant, rien que ça. Il se fait accompagner aujourd’hui par deux autres musiciens et une danseuse.

Quand le Roi Arthur accueille le Nord. Ben PLG, le rapeur tourquennois, son sourire, et son énergie prennent place sur la scène Lancelot. Chouette surprise !

Une semaine plus tard, je retrouve donc Claudio Capéo. Cette fois, je ne me laisserai pas influencer par mes préjugés donc. J’accepte volontiers dès la première note, de me laisser embarquer par Claudio et ses Capéo dans cet univers pop et tellement souriant. En plus cette fois, on retrouve sur scène, Périnne Diot et Aurélie Nahon en relais, de l’association « 10 doigts en cavale », pour signer le set. Jolie initiative pour ce set extrêmement humain dans le fond comme dans la forme. J’en redemande !!!

Quand j’arrive sous le chapiteau de la scène King-Dôme, j’y retrouve une collègue tout sourire, qui m’annonce la terrible nouvelle : « C’est pas de bol, t’as loupé quelques choses, parce que malheureusement, c’est la dernière ! »

Ah non non non, comment te dire que ça ne va pas être possible : ce que j’entends là me plait beaucoup, mais vraiment beaucoup. Il est hors de question qu’ils s’en aillent sans au moins un rappel… Et tu sais quoi, mes vœux ont été exaucés. C’est sous les applaudissements du public concquis, que le set reprend de plus belle. Tout y est pour moi. Un son très folk punk rock celtique, d’un dynamisme à faire sauter une crêpe sur un billig (… c’est dire la puissance), c’est du bonheur en beurre (salé évidemment), foi de breton !

J’enchaine du coup en direct avec la scène du belge Pierre de Maere, que je suis ravi de retrouver, lui et son univers pop. Je suis sérieusement à chaque fois impressionné par son talent et son travail, pour réussir à faire passer toutes ses émotions avec son public, tout en assurant un show irréprochable, à l’égale de sa tenue. Je ne m’en lasse pas !

J’arrive enfin à repasser en tente presse, pour me poser quelques minutes… enfin ! Je jette un œil sur ma montre, et n’en croit pas mes mirettes. Sans doute la vieillerie, il est à peine 20h, et j’irai bien me coucher. Je me prends alors les pieds dans le tapis, je manque de tomber. Ok, j’avoue, que vue ma taille, la chute ne serait pas si grande… Mais dans ma tête, plus rien n’est pas pareil. Un regard sur la prog me permet de me ressaisir, et de me rappeler qu’il reste encore de chouettes scènes à voir. Des amis pour autant me mettent en garde : « Y a une ambiance de folie sur le site, c’est juste génial ! T’as intérêt de faire gaffe à pas te faire piétiner, hein, si tu commences à trébucher en backstage, et ton manque de réactivité du moment… ».

J’en prends bonne note : désolé, je vous laisse faire la fête entre vous, je vais jouer la carte égoïste dans mon petit coin, pour réussir à profiter jusqu’au bout en toute intégrité. Je coche l’option transat entre deux fosses.

Et hop hop, sous les encouragements d’un copain photographe super fan, je rejoins la scène Excalibur pour Fonky Family, les rapeurs marseillais.

Luidji.

Ça faisait très, mais alors très longtemps, que je me disais que ce serait top d’être en fosse pour un set de Mika. Et ce soir, j’ai la chance, énorme, à la fois de le découvrir sur scène, et à la fois d’être là pour en garder des souvenirs avec Momi derrière ses boitiers. Un pur régal. Des lumières de dingue, un dynamisme incroyable, du sourire, de vraie pop dansante à souhait… Je ne pouvais pas imaginer mieux. Toutes les cases sont cochées, j’adore !!! Côté public, c’est la même, une ambiance de festin royal réussi. Merci Mika !

Bon, effectivement, double tranchant, je ne pouvais pas être dans le transat et en plus aller à ta rencontre sur le site. Mais je te rassure, les copains photographes t’auront certainement vu, eux.

Je prends la décision de ne pas rester dormir sur place en sortant de la scène de Mika, et de rentrer en direct à la maison. C’est donc rapido que je quitte le site pour m’allonger au plus vite dans mon lit. Désolée à ceux que je n’ai pas croisé pour leur dire au revoir.

Bien entendu, un grand grand merci à l’orga du festival du Roi Arthur, aux 1300 bénévoles, à la sécu, aux copains photographes, et aux 60 000 festivaliers vraiment tops. Clap de fin pour moi sur cette édition 2024.

Si tu veux revoir les soirées de :

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