Fête du Bruit de St Nolff 2018, ou faites du bruiiiiiiiiiiiiiit! (le vendredi)

St Nolff, pour Momi et moi, c’est une première. J’ai vu de la lumière, j’ai trouvé ça sympa, alors on y est rentré!
Plus concrètement, si moi j’y vais plutôt relax, Momi est un chouia dans ses petits souliers et marcherait presque sur la pointe des pieds en ne sachant pas à quelle sauce elle sera mangée. Ceci dit, l’accueil est au top (merci Cédric et Lisa 🙂 ) et retrouver les copains est vraiment top: la saison d’été est lancée, yepa! Tout le monde se détend, il n’y a plus qu’à!

Dans un premier temps l’heure est au foot. Du bleu-blanc-rouge en veux tu en voilà. Les yeux rivés sur les grands écrans, la grande scène n’est pas au centre des préoccupations. Ça n’empêche pour autant pas les BRNS  de commencer leur set. Si les garçons sont plus derrière la régie, les filles ne boudent pas leur plaisir de concilier concert et match. Les hourras au deuxième but en plein morceau ne déclenchent que des sourires du groupe qui poursuit son set dans la bonne humeur. Les belges sont imperturbables, et le rock reprend de plus belle. Bravo à eux.

Ils sont en demie finale: ça, c’est fait! Place maintenant à Jahneration. Le reggae, c’est franchement pas ma cam’, tu le sais bien. Après, j’avoue que Théo et Ogach dégagent vraiment quelque chose de positif et ça, ça me plaît.

Pour l’avoir déjà vu l’été dernier sur le festival du Roi Arthur, je suis content de retrouver Milky Chance sur scène. Momiflette est maintenant bien détendue, et en levant le nez au ciel, se retrouve à faire une blagouze: tu vas voir il va se mettre à pleuvoir quand le set va commencer! Ah ah ah, tellement drôle… Ça n’a pas loupé. Et alors quelle averse. Je m’abrite comme je peux, alors que Momi fait de la résistance avec un camarade de jeu aussi perché qu’elle! Tout le monde dégouline, mais le set continue et l’allemand ne se démonte pas au milieu des techniciens qui bâchent en urgence les enceintes et prises inondées. Stolen Dance fait oublier la pluie aux festivaliers. Une petite pause s’impose, pour faire sècher le matériel.

Bon, Macklemore, Macklemore, Macklemore… Bah quoi, je ne connais pas!  Sur le papier, je reste dubitatif, mais comme on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise, je suis curieux de le découvrir.
Et ça marche!!! Un show de rappeur à l’américaine bling-bling qui me fait sourire. Y a du punch, y a de la banane (et même un ananas 🙂 ), il a la pêche: il nous embarque tous, ça chante, ça danse, voire, ça braille et ça se trémousse. Le site de Kerboulard vibre de bonheur.
Une bien bonne découverte à voir en live.

Nous y voilà, donc donc donc… Un bon moment que j’attends: Shaka Ponk! Je les ai vus pour la première fois sur scène en 2009, si mes souvenirs sont bons. A la base, je n’aimais pas trop, voire plus si affinité. Je ne connaissais que sur CD et trouvais ça, trop électronique pas assez rock, et sans doute je saturais de trop l’entendre en vivant avec un super méga giga fan. A la fin de leur set, j’avais changé d’avis, et ai retenu que pour moi, c’était vraiment un groupe de live! Il m’avait foutu dans leur poche, avec finalement peu de moyens… avec leur écran minimaliste grand comme un mini trampoline. Depuis, j’avais vraiment grand plaisir de les revoir par ci par là.
Ils ont fait entre temps beaucoup de chemin et je suis curieux et impatient de voir où ils en sont.
Alors? Retour à la case départ en ce qui me concerne. Je suis perdu. Tout est trop grand, ou alors est ce moi qui suis trop petit? Je ne vois beaucoup de choses, trop de choses… on tombe dans l’ostentatoire. Le son est toujours très bon tant sur le fond que dans la forme mais alors le visuel, ouch. Pourquoi, ce gros manteau de fourrure pour Mandris? Pourquoi toutes ces grimaces de faux méchants? Pourquoi en faire toujours plus alors que l’essentiel était déjà là? Pourquoi???
Je resterai avec mes questions, je sors de là bien paumé, personne pour y répondre. J’ai comme une impression d’un pétard mouillé: j’ai attendu le grand boum, mais il n’est pas venu.
Et là une petite voix en rajoute un couche en me demandant: et pourquoi s’investir dans le super (et même important je devrai dire) projet The Freaks en s’imposant une tournée avec jusqu’à 8 semi-remorques de matos et l’empreinte carbone qui va avec? Erf, j’ai du recul à prendre je crois. Ils ont grandi, pas moi, c’est sans doute de la jalousie mal placée. Je n’ai pas détesté hein, loin de là. Maintenant, je suis comme on dit… déçu.

Demain matin, je commence à 6h au boulot… alors je fais le choix de zaper Bootleggers United pour grappiller quelques heures de sommeil. Méa Culpa :/
Perso je reviens dimanche. En attendant, tu peux essayer de te retrouver dans les photos qui suivent…

A tout vite donc pour la journée de dimanche sous le soleil!!! Garde un oeil par ici ^^

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *